tag:blogger.com,1999:blog-8011653820647087242024-03-13T23:08:30.844-07:00EmpreintesPlonger dans les mémoires du corps et les vies antérieuresMadeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.comBlogger24125tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-27418836812089594082018-02-09T12:43:00.000-08:002018-02-09T12:45:52.412-08:00Qu'est-ce qu'un film peut révéler de notre passé ?<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://static1.squarespace.com/static/521fb656e4b0cb7f3441d9e0/52489e95e4b0c38c3f1c8373/55ebb483e4b021694c000b66/1472694712253/DSC_2041.jpg?format=1000w" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="414" data-original-width="800" height="165" src="https://static1.squarespace.com/static/521fb656e4b0cb7f3441d9e0/52489e95e4b0c38c3f1c8373/55ebb483e4b021694c000b66/1472694712253/DSC_2041.jpg?format=1000w" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Nyama</i>, huile sur toile, <a href="http://helenavd.com/" target="_blank">Helena Vallee Dallaire</a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Etes-vous parfois profondément chamboulé par le visionnement d'un film, comme si certaines scènes évoquaient un sentiment de déjà vu, déjà vécu ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cela est nul doute très révélateur de mémoires ravivées.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai longtemps été viscéralement incapable de regarder un film sur la Deuxième Guerre mondiale. Un ami cinéphile désireux de parfaire ma culture cinématographique a fini par me convaincre de regarder <i>La Liste Schindler</i> de Stephen Spielberg, cette oeuvre considérée comme un des meilleurs films de tous les temps.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai émergé de ce visionnement en sanglots, l'estomac révulsé, fracassée. </div>
<div style="text-align: justify;">
L'ami était si désolé de son insistance, mais cela m'a permis de confronter ce démon...ces mémoires douloureuses que je ne voulais absolument pas aller revisiter. J'ai profité de ce malaise pour aller purger de mes mémoires les stigmas profonds laissés par une vie antérieure vécue dans l'enfer des camps de concentration. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En fait, l'évocation était plus pénible que l'exercise de me libérer de cette blessure affective, car lors d'un soin énergétique, il n'y a pas de régression dans le passé où l'on revit les traumatismes. </div>
<div style="text-align: justify;">
Au contraire, en dénouant ces empreintes perceptibles dans notre champ énergétique, tout se déroule en douceur, sans chamboulement ou invasion, on ressent seulement un grand apaisement. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce soin m'a soulagé de cette hantise à l'égard de toute référence à cette sombre époque et par extension à toute guerre. Je demeure sensible, mais beaucoup plus dégagée. Je peux maintenant regarder des scènes de guerre, sans me couvrir les yeux et les oreilles, avec discernement et compassion. J'ai pacifié ce bout de mon histoire personnelle.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En fait, ce visionnement de <i>La Liste Schindler</i> a été le prétexte que j'attendais pour me libérer de ce trauma que mes réactions si vives à l'égard de la Deuxième Guerre rendait évident. Le moment était donc venu. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il en va ainsi des circonstances de notre vie qui ouvrent la voie à des pistes de guérison. </div>
<div style="text-align: justify;">
Un événement, une parole, un incident, une lecture, un "fait" qui peut sembler anodin pour autrui réveille en soi une réaction émotionnelle démesurée. Une fragilité a donc été heurtée et l'émotion remonte à la surface. C'est un signe que le temps est propice à se délester de ce fardeau; de faire un peu de vide dans nos carcans émotionnels. Notre corps nous indique clairement quand un trop plein advient, il suffit d'en être à l'écoute et de ne pas en banaliser la portée, ou de tirer un voile pour tenter d'estomper la présence de ces fragilités. Elles reviendront, tôt au tard, sous diverses formes, mais souvent à travers des maux physiques. Quand les émotions refoulées se cristallisent dans notre corps physique, la maladie survient indubitablement. Et ces émotions prennent souvent racine dans nos vies antérieures. Des traumas non résolus qu'il nous faut maintenant régler et purger de notre champ énergétique. Cela permet, en bout de piste, une circulation plus fluide de notre énergie, un rehaussement de notre taux vibratoire, plus de clarté, de vitalité, un accès dégagé à nos infinies ressources intérieures et surtout à notre essence véritable devenue ainsi plus perceptible, car moins occultée sous tous ces encombrants . </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous sommes savamment conçus pour l'auto-guérison, mais il faut en prendre la responsabilité et les mesures pour se délester de tous ces carcans émotionnels qui nous alourdissent. Nous en avons tous, on ne peut y échapper, mais nous pouvons y remédier. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-26464884670667813032018-01-05T17:24:00.002-08:002018-01-06T12:18:22.029-08:00D'une vie à l'autre: quand le corps se rappelle<div style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsogu6wxWKw4yfYJxhiCFnaKXCOujzLapn6EhDW68MTfI0hQldDWYteDIS-y1Y9Q_J30IoNx9dvXjKz_M0Hmfo5uzF429lmIeR3w04yujytAs2uFtbhLQUZKPY7CG6YwQ7etVkhpM3gREU/s1600/25542332_10213495693321028_1128063354613354175_o.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1117" data-original-width="752" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsogu6wxWKw4yfYJxhiCFnaKXCOujzLapn6EhDW68MTfI0hQldDWYteDIS-y1Y9Q_J30IoNx9dvXjKz_M0Hmfo5uzF429lmIeR3w04yujytAs2uFtbhLQUZKPY7CG6YwQ7etVkhpM3gREU/s320/25542332_10213495693321028_1128063354613354175_o.jpg" width="214" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Liza, huile, <a href="http://helenavd.com/" target="_blank">Helena Vallée-Dallaire</a></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-kerning: none;">Visite de routine chez le médecin. Corine se soumet aux différents tests, y compris les incommodantes vérifications gynécologiques. Au moment des prélèvements, elle ressent une douleur à l'abdomen et un profond inconfort. Pourtant, la médecin pose de gestes attentionnés et lents pour ne pas la brusquer. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-kerning: none;"><br /></span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-kerning: none;">Au sortir de la consultation, le malaise persiste. Cette tension dans le bas-ventre la plonge dans un état un peu nauséeux et instille un sentiment de grande tristesse. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal; min-height: 19px;">
<span style="font-kerning: none;"></span><br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-kerning: none;">Quelques jours plus tard, la voilà de retour dans un cabinet médical, car elle accompagne une amie chez le gynécologue. L'amie doit subir une chirurgie légère au col de l'utérus. Une opération mineure, mais qui requiert une anesthésie et le support de Corine pour raccompagner la copine à son domicile. Or, pendant cette intervention pourtant pratiquée sur autrui, Corine, assise dans la salle d'attente, ressent à nouveau cette tension au bas-ventre et ce sentiment d'abattement.</span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal; min-height: 19px;">
<span style="font-kerning: none;"></span><br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-kerning: none;">Étrange. Ce réveil de la douleur l'interpelle vivement. Qu'est-ce que son corps exprime ainsi ? Elle prend le temps de se questionner, de s'ouvrir à une réflexion qui va au-delà de la mécanique purement physique des tests médicaux. Il y a une trace émotionnelle qui émane de cet épisode et cette "double" réminiscence lui indique qu'elle doit creuser un peu plus loin pour laisser émerger l'origine de ce son malaise. </span></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal; min-height: 19px;">
<span style="font-kerning: none;"></span><br /></div>
<div style="-webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Times; font-size: 16px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-kerning: none;">Elle suit le cours de ses pensées, elle se questionne sur sa relation à sa féminité, à la maternité etc. Elle s'interroge et laisse son ressenti la guider sans ses explorations, sans rien forcer, sans rien bousculer. </span></div>
Et puis voilà qu'au cours d'un repas en famille, alors que la discussion ne portait nullement sur cette question, Corine a un "flash". Elle ressent que son malaise a trait à un avortement, ou un événement relié à un avortement. Quelque chose d'ancien et de glauque. Cette impression fait sens, car elle a toujours été terrorisée à l'idée de subir un avortement. Et cette résistance n'est nullement idéologique ou basée sur des convictions éthiques ou religieuses, cela relève de l'affectif. Une impossibilité purement émotionnelle. Elle sait que si une grossesse indésirée survenait, elle serait incapable de faire le choix de subir un avortement. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle me demande d'aller fouiller dans ses mémoires pour relever si elle garde un stigma relié à un avortement dans une vie passée et qui créerait cette peur viscérale qui la tenaille aujourd'hui. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je vais effectivement relever une vie passée où elle avait décidée d'interrompre une grossesse qu'elle jugeait inconvenante. Dans cette vie, elle était mariée et aurait dû laisser naître cet enfant, mais elle avait choisi de ne pas restreindre sa liberté par l'arrivée impromptu d'un bébé qui l'aurait confinée au foyer. Or, à l'insu de son entourage, et de son mari, elle avait subi un avortement illicite dans des conditions douteuses. L'intervention avait été douloureuse et bâclée. Elle en avait conservé de lourdes séquelles dont la stérilité. Une décision amèrement regrettée qui avait affectée tant sa santé que sa relation avec son mari qui lui avait tenu rigueur de l'avoir privé d'une vie de famille et d'une progéniture espérée. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Corine portait encore les traces affectives de cette mémoire. Et cette réminiscence à travers les douleurs de son corps a permis de l'en dissocier. Au cours de la séance, je l'ai aidé à isoler cette mémoire, à neutraliser son incidence sur sa vie actuelle et à dissiper ses peurs à l'égard de l'avortement. Là voilà plus allégée. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Fascinant, n'est-ce pas, comment notre corps est si souvent notre grand allié pour nous indiquer des pistes de guérison, de libération émotionnelle. Les événements de notre vie donnent prétexte à réveiller des stigmas, des blessures émotionnelles bien tapies dans notre inconscient, mais qui demandent à être purgées. J'aime à dire que nous sommes configurés pour l'autoguérison, mais nous sommes difficilement à l'écoute des signes que notre corps nous envoie pour aider à nous purger de nos encombrants émotionnels. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire de Corinne est éloquente à cet égard, son attention a permis d'ouvrir les pistes pour aller au bout de cette empreinte importante de son histoire bien personnelle, et d'en tourner définitivement la page<br />
<br />
<br /></div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-68906731683435479812017-12-29T13:55:00.000-08:002017-12-29T14:00:59.597-08:00Soin rebozo & énergétique: la fermeture de l'ancien, l'ouverture à un renouveau. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe97Wz2dhDI7ln3KL5PynhA2ZUx4o7UWcQ1t4yeG2EDw2O2Mrxne0myIqoI6qMY4aDaDWMNoCeSJtzog4y8jYySDcNE8IOJVxKagusPvjNJPf1df742COO968u246PRQH0SL7DVaPQPDiC/s1600/IMG_2146.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe97Wz2dhDI7ln3KL5PynhA2ZUx4o7UWcQ1t4yeG2EDw2O2Mrxne0myIqoI6qMY4aDaDWMNoCeSJtzog4y8jYySDcNE8IOJVxKagusPvjNJPf1df742COO968u246PRQH0SL7DVaPQPDiC/s320/IMG_2146.JPG" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Traditionnellement, le rebozo est une écharpe mexicaine de l'époque préhispanique. Un précieux tissage qui a traversé le temps.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">Au Mexique, les femmes indigènes l'utilisent aussi bien dans leurs tâches quotidiennes, pour se couvrir ou transporter leurs achats, que pour porter leurs bébés. </span></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="background-color: white;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">Le rebozo trouve sa grande utilité en périnatalité car les sages-femmes en font usage pour soulager l'inconfort pendant la grossesse et pour accompagner la naissance en effectuant des manoeuvres, des suspensions tout au long de l'accouchement. En post-partum, le rebozo aide à refermer le bassin, pour faciliter les relevailles.</span></span></div>
<span style="background-color: white;">
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">Les rebozos donne également son nom à un soin où l'on utilise une enfilade de 7 écharpes pour envelopper le corps et créer un espace de détente et de recueillement</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Le rebozo symbolise l'enrobage, le retour sur soi, le cocon qui se tisse autour du corps pour favoriser la transmutation: la fermeture de l'ancien vers une ouverture à un renouveau.<br />
<br />
<span style="background-color: white; text-align: justify;">Ce soin est un rituel de passage d'un état à un autre. Il marque une étape à franchir. </span><br />
<span style="background-color: white; text-align: justify;">Pour la nouvelle maman, ce soin accompagne l'ouverture à soi-même, en tant que femme et en tant que mère. </span><br />
<br />
<span style="background-color: white; text-align: justify;">Le resserrage avec les rebozos a une action à la fois au niveau physique, émotionnel et spirituel.</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: inherit;">J'offre un soin rebozo & énergétique pour tous, femme ou homme. Un soin à quatre mains, au son du bol chantant tibétain, et un travail énergétique en profondeur afin de libérer les encombrants, les noeuds émotionnels, recentrer, rééquilibrer l'énergie des corps et en hausser le taux vibratoire. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: inherit;">Un soin personnalité à la fois introspectif et revitalisant.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; padding: 0px; text-align: justify;">
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: inherit;">Ce soin s'adresse à ceux et celles qui vivent une étape de transition ( naissance, retraite ...), une épreuve ( un deuil, une rupture amoureuse... ) ou encore un changement d'état </span><span style="font-family: inherit;">(mariage, ménopause, andropause... ) ou</span><span style="font-family: inherit;"> tout simplement pour faire une pause, se ressourcer, s'offrir un temps pour soi.</span></div>
</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="font-family: inherit;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;">Les magnifiques écharpes de couleurs vives utilisées pour les soins sont distribuées en commerce équitable par ma belle amie mexicaine <a href="https://spark.adobe.com/page/DYte8mxVbATe4/">Angie Yanez</a>. </span><span style="font-family: inherit;">Ils sont fabriqués par une famille d'artisans d'un petit village d'Oaxaca au Mexique. Ils sont tissés de façon traditionnelle avec des fibres naturelles et teints à partir de pigments tirés de plantes et d'insectes.</span></span></div>
<span style="font-family: inherit;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">En cette période de fin d'année, je vous souhaite une belle clôture 2017 et une avancée assurée vers cette nouvelle année qui s'annonce tranformative et d'une grande intensité. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Une enjambée à prendre avec confiance, amour et gourmandise ! </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Splendide année 2018 à chacun et chacune d'entre vous.</span></div>
</span>Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-10447891395079204572017-12-20T08:00:00.002-08:002017-12-20T18:00:28.475-08:00Soeurs à l'époque Victorienne, elle se retrouvent !<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLt-yMToAfMle8mDzYN2vyJS51kGW-5oFnsdysACWI3QH6-t2cnrHIwil-XqivcYqvAE_-09QIx4gmLC9BSu0Qbzfb2qjtCxff5lfyXkrQdMhGIN8s2SMbjMQ5MkoMsn-b-9nmUJn5Q79v/s1600/b3ca815fa4a5f8fc54a1d1a22dbecaf5.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="756" data-original-width="564" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLt-yMToAfMle8mDzYN2vyJS51kGW-5oFnsdysACWI3QH6-t2cnrHIwil-XqivcYqvAE_-09QIx4gmLC9BSu0Qbzfb2qjtCxff5lfyXkrQdMhGIN8s2SMbjMQ5MkoMsn-b-9nmUJn5Q79v/s320/b3ca815fa4a5f8fc54a1d1a22dbecaf5.jpg" width="238" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="background-color: white; color: #555555; font-family: "helvetica neue" , "helvetica" , "\\30d2ラギノ角ゴpro w3" , "hiragino kaku gothic pro" , "\\30e1イリオ" , "meiryo" , "ms pゴシック" , "arial" , sans-serif; letter-spacing: -0.20000000298023224px; text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;">The Letter. William Oliver II (British, 1823-1901). Oil on canvas.</span></span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Je suis toujours fascinée par le sens profond de nos élans, de nos intérêts, de nos passions. Cela révèle souvent des facettes de notre identité qui remontent à un lointain passé et dont les réminiscences subissent et aiguillonnent nos pas.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous partage un clin d'oeil historique vécu par ma fille Laurie. Cette belle jeune femme cultive un attachement profond pour l'Angleterre; elle parle d'ailleurs mieux l'anglais que le français, avec un mignon accent british, alors qu'elle a grandi dans un milieu francophone, sans lien avec la communauté anglaise et encore moins britannique. Dès son premier voyage solo, elle a pris la direction de l'Angleterre. Elle y a noué des amitiés à travers un intérêt partagé pour les reconstitutions historiques et les costumes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De ses doigts de fée, Laurie confectionne des vêtements d'époque. Un talent, qu'elle porte aussi en héritage de son lointain passé, et qu'elle a fait resurgir en autodidacte, car personne dans son entourage immédiat ne l'a initié à la couture.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Or, lors d'une escapade au festival annuel de Jane Austen en Angleterre, elle fait la connaissance d'une jeune femme prénommée Marianne. Elles ont d'emblée éprouvé une attirance l'une envers l'autre; une amitié spontanée et précieuse. Laurie ressent non seulement une affection pour cette nouvelle amie, mais un étrange élan protecteur. Intriguée par cette rencontre inopinée et déroutante, elle me demande d'aller voir dans leurs mémoires communes si elles s'étaient connues auparavant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai alors perçu qu'elles avaient été soeurs à l'époque victorienne au Royaume-Uni. Toutes deux célibataires, elles tenaient une mercerie, confectionnaient des robes et vivaient sous le même toit. Une relation d'interdépendance cousue très serrée. Or, à l'aube de la quarantaine, un âge avancé pour l'époque, Laurie fait la rencontre d'un homme et choisit vivre cette romance, de se marier et de délaisser Marianne et leur boutique. Cet abandon crève-coeur à été cuisant pour Marianne qui est décédée quelques années plus tard, esseulée et chagrinée. Un deuil, dont Laurie a dû porter la lourde culpabilité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Leurs retrouvailles et les sentiments protecteurs de Laurie envers son amie font directement résonance à cet épisode de leur histoire, tout comme ses talents innés en couture.</div>
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L'année suivante, je participe au pèlerinage annuel de Laurie en Angleterre. Son amie Marianne fait office de guide touristique pour nous faire découvrir son coin de pays. Elle nous amène notamment dans une petite localité à proximité du village où elle réside. Au détour d'une rue, elle s'arrête devant maison en apparence anodine et reste muette. J'ai tout de suite vu et ressenti qu'il s'agissait du lieu où elles avaient vécues à l'époque victorienne. En effet, Marianne avait scruté les archives, les registres paroissiaux et retracé l'existence de deux soeurs tenant mercerie et retrouvé l'adresse civique de leur habitation et de leur boutique. Un moment vraiment inoubliable !</div>
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Ces retrouvailles ont aussi permis à Laurie de faire la paix avec l'abandon de sa soeur, cette bavure passée, et les émotions résiduelles qui subsistaient, par delà le passage du temps. Cette pacification de leur lien a permis de tourner une page et si leur amitié subsiste aujourd'hui, elle est renouvelée; avec une intensité plus modérée et délestée de tout sentiment protecteur.</div>
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Nos intérêts, nos rencontres signifiantes, nos pulsions ne sont pas le fruit du hasard. Cela peut parfois nous permettre d'aller puiser plus loin dans notre histoire personnelle et de comprendre avec une perspective élargie d'où nous venons, ce qui compose notre identité par-delà les circonstances et le cadre socio-culturelle de notre présente incarnation. Cette vision plus vaste de notre réalité nous permet d'apprécier notre profonde unicité et de respecter et d'écouter vers où nos élans, nos talents, nos intérêts, notre intuition nous portent. Cela permet aussi de jeter du lest dans nos mémoires émotionnelles, clore des relations, mettre un terme à histoires inachevées...</div>
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<br />Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-28202040786533934632017-12-15T17:01:00.000-08:002017-12-15T17:01:01.034-08:00Suivre la trace de nos malaises par delà les chemins connus<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZDX4rOa0c9l5Iq03TnRuGw2eQm09IezJp6Cq2CpuCZUTg_-0Qlj6haoqnqKMAMfkup_TAK3n1Ql6gbYd10mUAAwFH4-IHWf0usr_BAHe0cg7nDQY4yR_YIRYA8NvDkvhCKq7xkebvFIad/s1600/IMG_1775.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZDX4rOa0c9l5Iq03TnRuGw2eQm09IezJp6Cq2CpuCZUTg_-0Qlj6haoqnqKMAMfkup_TAK3n1Ql6gbYd10mUAAwFH4-IHWf0usr_BAHe0cg7nDQY4yR_YIRYA8NvDkvhCKq7xkebvFIad/s320/IMG_1775.JPG" width="240" /></a></div>
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En une fin de journée d'hiver et de froidure, Josianne se prélasse dans un bain chaud. Elle revient d'une marche intensive en forêt et savoure ce moment de relaxation. </div>
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Sans se brusquer, elle étire un bras pour saisir le savon. Une douleur aiguë lui déchire le dos, comme un coup de poignard entre les omoplates. Elle comprend qu'elle vient de s'infliger une entorse dorsale, exactement à la hauteur du centre énergétique du coeur... </div>
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Comment soigner ce malaise soudain et si cinglant ? </div>
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Elle demande à son entourage de la frictionner au baume camphré, de la masser doucement, et s'étend pour se reposer et surtout pour réfléchir. Elle scrute son état émotionnel. </div>
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Est-ce qu'elle a vécu ces derniers jours une contrariété, un stress, un bouleversement, un inconfort à première vue anodin, mais qui pourrait être la cause de cette crispation dans son dos ?</div>
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Elle isole avec facilité un incident qui continue de la chambouler. Il y a trois jours, une amie lui a fait faux bond: une promesse non tenue qui l'a plongé dans l'embarras. L'amie a récupéré, avant terme, un bien qu'elle lui avait prêté pour toute la saison hivernale. Une entente, qui à l'origine, rendait rudement service aux deux parties. Or ce changement survient sans avis préalable et sans égard à la désorganisation que cela cause à Josiane. Visiblement, la validité de l'entente reposait sur le confort et les besoins de l'amie. Josiane se sent non respectée et "utilisée". Un malaise récurrent, qu'elle a déjà ressenti auparavant, dans diverses circonstances, tout au long de sa vie. Elle reconnait l'émotion et le sentiment de petitesse qu'il instille. D'une nature très conciliante et encline à éviter tout conflit, Josiane ressent que cette fois-ci, ses limites ont été outrepassées. </div>
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Une mésentente irritante, et en principe plutôt futile, mais dont les ramifications affectives laissent des traces, car Josiane se sent blessée et son corps exprime de façon lancinante qu'une fragilité à été heurtée et qu'un travail de libération émotionnelle s'impose. </div>
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Ensemble, nous allons scruter la signification profonde de ce différend. La séance permet d'aller explorer par-delà cet incident car il donne prétexte à revisiter toutes les relations amicales et amoureuses où Josiane s'est sentie manipulée, utilisée, non respectée. </div>
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Nous allons aussi explorer l'envers du décor. Je vais relever, que dans une vie antérieure, Josiane a déjà usé et abusé des autres. Elle a déjà été un homme manipulateur qui déployait son charme et son pouvoir de séduction pour combler ses besoins personnels, sans trop d'égard pour ceux des autres. Nous allons déraciner à sa source cette mémoire ainsi que son incidence dans sa vie actuelle. </div>
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Certes plusieurs autres circonstances et blessures affectives vécues dans sa vie présente, particulièrement dans sa petite enfance, ont pu nourrir cette fragilité, cette prédisposition à se laisser "exploitée" pour ne pas déplaire. Cependant, il y a souvent des ramifications passées qui tracent un portrait plus complet de notre personnalité et permettent de faire contrepoids, de voir l'effet miroir derrière nos contrariétés. Cela nous plonge dans notre réalité élargie; cette réalité qui englobe aussi, et surtout, les empreintes de nos vies passées. </div>
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<br /></div>
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Le lendemain de la séance, Josiane est déjà moins meurtrie, la blessure musculaire s'estompe, son coeur est allégé, son irritation envers son amie n'a plus la même charge affective et surtout, elle se sent fortifiée et en paix. Elle sait et ressent qu'elle ne créera plus de contexte relationnel similaire, car cette fragilité à été réglée à sa source; tel un baume sur les écorchures de l'âme. </div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-52212380883574031022017-12-13T13:37:00.000-08:002017-12-13T13:37:16.219-08:00Une relation gémellaire d'une vie à l'autre ...<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://static1.squarespace.com/static/521fb656e4b0cb7f3441d9e0/52489e95e4b0c38c3f1c8373/579e634a3e00bee8585c5c82/1476321961017/DSC_1107+(1).jpg?format=500w" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="642" data-original-width="500" height="320" src="https://static1.squarespace.com/static/521fb656e4b0cb7f3441d9e0/52489e95e4b0c38c3f1c8373/579e634a3e00bee8585c5c82/1476321961017/DSC_1107+(1).jpg?format=500w" width="249" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Âmes soeurs</i>, huile sur toile, <a href="http://helenavd.com/">Helena Vallée-Dallaire</a></td></tr>
</tbody></table>
Notre histoire personnelle débute bien au-delà de notre présente incarnation.<br />
À notre arrivée ici-bas, nous ramenons avec nous les traces de nos vies passées, de nos histoires inachevées, de nos rencontres avortées, de nos traumas affectifs... </div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
<br /></div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
Ce sont plus spécifiquement les empreintes émotionnelles que nous ramenons dans notre bagage énergétique et celles-çi peuvent avoir une incidence prépondérante dans notre vie actuelle.<br />
<br /></div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
Voici l’histoire de Fanny. Cette jeune dame, maman de deux belles fillettes, porte en elle une lourdeur qui mine son quotidien et affecte ses relations interpersonnelles. Cette lourdeur est en lien avec sa mère. Enfant unique, elle a développé une relation très symbiotique avec sa mère, à un point où elle se sent responsable de son bien être et ne parvient pas à créer une saine distance avec elle afin de lui permettre de vivre pleinement sa vie de femme, de mère et de compagne.<br />
. </div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
Sa mère nourrit une grande dépendance affective envers Fanny. Elle l’appelle à tous les jours, transfère sur elle tous ses besoins affectifs et matériels. Fanny doit sans cesse la rassurer, l’accompagner, éponger ses états d’âme et pallier ses fragilités émotionnelles. Elle a conscience que cette relation est biaisée, car elle endosse le rôle de mère envers sa propre mère, et prend charge d'une vie qui n’est pas la sienne; une situation toxique et énergiquement épuisante. Malgré tout, elle ne parvient pas à se distancier, à remettre à sa mère la responsabilité de sa vie tant matérielle qu’affective. À la moindre tentative pour créer cet espace entre elles, Fanny se sent grugée par la culpabilité et cela ne l’allège aucunement, tout au contraire.<br />
<br /></div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
Nous avons exploré les liens passés entre Fanny et sa mère, pour voir si l’origine de ces liens trop entrelacés venait de leurs histoires passées et communes, plus larges que leur relation actuelle. En effet, dans une vie antérieure, Fanny et sa mère étaient des soeurs jumelles et Fanny personnifiait déjà celle qui « dominait », celle qui prenait charge de l’autre. Or, dans cette nouvelle existence, elles nourrissent encore une relation gémellaire et non une relation mère /fille. Elle sont revenues, elles se sont retrouvées, pour apprendre à développer leur autonomie émotionnelle. </div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
<br /></div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
En allant toucher et déraciner cette mémoire passée et couper les liens énergétiques trop imbriqués entre elles, Fanny a ressenti un grand apaisement. Quelques jours après la séance, elle a réussi à clarifier la relation avec sa mère, à lui exprimer son besoin de liberté et à établir progressivement une distance salutaire entre elles sans sombrer dans la culpabilité. Elles apprivoisent un nouveau pacte affectif où chacune devient responsable de son cheminement. Fanny se sent plus disponible tant pour elle-même que pour ses enfants et son amoureux.<span id="goog_838502372"></span></div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
<br /></div>
<div style="font-family: Verdana; font-size: 13px;">
Il est très fréquent de retrouver d’une vie à l’autre, des êtres que nous avons côtoyés, avec lesquels nous avons tissé des liens très solides qui laissent des traces significatives. S’en suivent des histoires inachevées, ou des « patterns répétitifs » que l’on doit transcender pour le mieux être de chacun et pour vivre pleinement notre existence actuelle sans les débordements d'un passé dont le continuum doit se terminer.</div>
<div>
<br /></div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-69968252293406262362016-06-29T17:06:00.000-07:002016-06-29T17:21:31.924-07:00De nos vies passées se trame notre présent<div class="p1">
<span class="s1"><br /></span>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFWguCXVvLK8PupxU4EO9NVxVyKAocKgEUq8aWApP2o-afEyvtTq_C9APQhT2DefxejVZQ4BwQbwANT5b74SxTFfJcp9l82yg5YXyhlMLuvJ_Jzofvoisw2r5-IF_YS42AlYQJhZFjrs6U/s1600/dragon+daffodyl.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFWguCXVvLK8PupxU4EO9NVxVyKAocKgEUq8aWApP2o-afEyvtTq_C9APQhT2DefxejVZQ4BwQbwANT5b74SxTFfJcp9l82yg5YXyhlMLuvJ_Jzofvoisw2r5-IF_YS42AlYQJhZFjrs6U/s320/dragon+daffodyl.jpg" width="320" /></a><br />
<span class="s1">La trame de notre vie se tisse à partir de nos expériences récentes, mais surtout celles issues de nos histoires oubliées. </span></div>
<div class="p1">
<span class="s1"><br /></span></div>
<div class="p1">
<span class="s1">Comme un vieux grimoire, les mémoires de nos vies passées sont inscrites dans nos cellules, dans nos corps subtils et se manifestent dans notre quotidien de multiples façons.</span></div>
<div class="p2">
<br />
<span class="s1"></span></div>
<div class="p1">
<span class="s1">Voici une courte anecdote à ce propos:</span></div>
<div class="p2">
<span class="s1"></span><br /></div>
<div class="p1">
<span class="s1">Une jeune femme prénommée Mia effleure sa main sur une surface acérée et se blesse. La coupure est superficielle et quelques gouttes de sang jaillissent. Mia constate que sa blessure est mineure et qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Malgré tout, quelques minutes après l’incident son corps s’affole, sa pression sanguine est à la hausse : son coeur palpite, elle ne sent plus ses jambes, sa vue s’embrouille, elle a des sueurs froides, la nausée; elle panique. Cette réaction est en totale disproportion avec la situation. Aucune logique ne peut tenir : c’est un réflexe surgi de ses mémoires passées. Si elle ne peut se remémorer ces souvenirs anciens, son corps se souvient et réagit. Il s’agit d'une mémoire d’une autre vie où elle est décédée au bout de son sang, suite à des sévères blessures infligées lors d’un combat. Une agonie vécue dans une vie passée qui se manifeste maintenant par une empreinte traumatique. Dans sa vie actuelle, très loin de ce passé guerrier, Mia a une forte tendance à être hypocondriaque, à angoisser au moindre malaise. Son corps se souvient de ses souffrances passées et s’affole au moindre signe de dérèglement, à la possibilité de replonger dans la douleur et l’agonie. Et ces pointes d’angoisse ne peuvent être apaisées par la volonté.</span></div>
<div class="p2">
<span class="s1"></span><br /></div>
<div class="p1">
<span class="s1">En retournant à la source de ce trauma, et en déracinant l’empreinte de cette vie passée, les symptômes d’hypocondrie vont se résorber. </span>Ceci n’est qu’un exemple de l’impact de nos mémoires sur nos comportements. </div>
<div class="p2">
<span class="s1"></span><br /></div>
<div class="p1">
<span class="s1">Nous sommes d’abord énergie et le souffle de nos mémoires s'inscrit dans notre corps lors de notre incarnation. Ce bagage émotionnel forme l’amalgame de notre unicité, de notre individualité. Ces mémoires anciennes sont perceptibles dans le champ énergétique de chacun. Différentes méthodes permettent de s’en départir, dont la régression et la médecine énergétique.</span></div>
<div class="p2">
<span class="s1"></span><br /></div>
<div class="p1">
<span class="s1">Les mémoires lourdement chargés de traumas sont très souvent la source de nos fragilités, de nos zones de sensibilité, tant sur le plan physique qu’affectif. </span>En contrepartie, les mémoires nous ramènent aussi à nos savoirs anciens, à nos habiletés, de nos passions. De la résurgence de ces connaissances passées émergent les jeunes prodigues en musique, tout comme ces artistes qui reprennent le pinceau avec un talent développé de longue date. </div>
<div class="p2">
<span class="s1"></span><br /></div>
<div class="p1">
<span class="s1">Les enfants naissent avec des prédispositions, des intérêts qui les distinguent. Écouter et respecter ces élans est fondamental pour leur bien-être, leur estime personnelle, pour la poursuite de leur quête, de leur mission de vie. Les dérouter les entraîne dans la confusion et le profond mal-être…des maux si tristement courants. </span></div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
<span class="s1">Ces mémoires nous aident à remonter le fil de notre histoire, à embrasser notre existence avec vastitude et à nous percevoir dans un spectre beaucoup plus large que celui de notre passé récent relié à notre famille et notre environnement socioculturel. Nous y retrouvons la continuité de notre chemin de vie, une compréhension et un respect de notre unicité et cette impulsion précieuse de se mettre à l’écoute de nos sens, de notre intuition, pour avancer sur notre route porté par un puissant sentiment de cohésion avec soi-même, avec la Vie.</span></div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-85338517398656822702015-10-11T11:30:00.002-07:002015-10-11T11:31:25.004-07:00Qu'est-ce que la médecine énergétique?<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoOWNWw6KXW6kf9XgZz8svSu5gDGMcV9peRcWuDNC-NwdRbBfJwHpUZtPeF-vAt5HadCga2CbbMIqiCh5o5fM1phSluujeASwNXSLLf1vmA_FttahhXITr-zjkrtQrpiShgsDW0_UGoNsi/s1600/irises.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoOWNWw6KXW6kf9XgZz8svSu5gDGMcV9peRcWuDNC-NwdRbBfJwHpUZtPeF-vAt5HadCga2CbbMIqiCh5o5fM1phSluujeASwNXSLLf1vmA_FttahhXITr-zjkrtQrpiShgsDW0_UGoNsi/s320/irises.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Iris" de Van Gogh</td></tr>
</tbody></table>
<br />
"À travers les enseignements orientaux, nous savons que le corps physique est le dernier maillon d'une longue chaîne vibratoire: nous sommes un agrégat de sept corps ou de sept champs d'énergie.<br />
<br />
Il existe une relation fondamentale entre le corps physique et les corps subtils. Il est désormais clair qu'il est possible d'exercer un impact thérapeutique sur les conditions physiques et émotionnelles en travaillant sur les structures énergétiques qui sont en équilibre dynamique avec le corps physique.<br />
<br />
Nos corps d'énergie jouent un rôle majeur dans le maintien de notre santé. Des perturbations énergétiques dans le corps éthérique, le premier corps subtil de la tradition, précèdent la manifestation de "<i>patterns</i>" anormaux dans l’organisation cellulaire. La maladie se manifeste dans le corps physique après que des perturbations de flux énergétique se sont cristallisées dans les patterns structurels subtils des corps ou du champ d'énergie. Et l'une des meilleures manières d'altérer ces dysfonctionnements dans les corps subtils est d'administrer des doses thérapeutiques d'énergie subtile sous forme de médecine vibratoire." <br />
<br />
J'apprécie la simplicité et la clarté de cette description, j'ajouterais que dans ma pratique, j'utilise le magnétisme pour intervenir sur les corps subtils, pour ressentir et diluer les blocages émotionnels, pour corriger un malaise, un trouble du comportement ou pour en prévenir l'évolution vers la maladie dans le corps physique. Dans nos corps subtils et plus précisément le troisième corps, le corps astral, nous pouvons également accéder à des informations, des fréquences qui vont bien au-delà de la perception humaine habituelle et entrer dans les mémoires karmiques. Accéder ainsi aux mémoires des vies antérieures permet d'élargir notre compréhension de nos traits de personnalité. On y trouve souvent des réponses à des problèmes affectifs ou psychosomatiques inexpliqués, à des attachements, des attirances, des dégoûts, des angoisses, des phobies, etc. Ces perturbations se révèlent alors comme des résidus karmiques d'une existence passée qu'il est possible de neutraliser pour en effacer l'incidence dans la notre vie actuelle.<br />
<br />
Une piste thérapeutique qui ouvre sur des guérison profondes; une médecine en puissance dont la pratique m'émerveille chaque jour un peu plus.<br />
<br />
<br />
Source: Tirée de la préface du livre "La médecine de l'âme du Dr. Edward Bach" de Léom Rénard. Préface écrite par Patrick Drouot.Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-48190871741216026232014-07-05T07:01:00.000-07:002014-07-07T11:28:41.253-07:00Rompre les liens énergétiques qui nous enchaînent <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhktRwzT8k_V8o5vxtkGgWj_AbtxEbbYcBk24mI57q-bTtvU17eP7rG9jAhn3-c-3zwE__4-5mT138FoXK3R1tCIh-lln-Bi4CCS87bM3wI9xpq7g7QsVaJNsolVehZkAW-_NnFVIXsBiXj/s1600/images-1.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhktRwzT8k_V8o5vxtkGgWj_AbtxEbbYcBk24mI57q-bTtvU17eP7rG9jAhn3-c-3zwE__4-5mT138FoXK3R1tCIh-lln-Bi4CCS87bM3wI9xpq7g7QsVaJNsolVehZkAW-_NnFVIXsBiXj/s1600/images-1.jpeg" height="212" width="320" /></a>Avez-vous déjà eu l'impression d'être liée à des personnes de votre entourage par delà votre volonté; de subir leur ascendant sans pouvoir vous en prémunir ?<br />
<br />
Avez-vous déjà souhaité vous libérer d'une relation amoureuse indésirable sans parvenir à rompre ce lien; un lien si fort qu'on le confond aisément avec le réel sentiment amoureux?<br />
<br />
Nous tissons avec gens qui composent notre entourage, famille proche ou élargie, amis, etc., une trame énergétique invisible pour l'oeil non aguerri, mais néanmoins réelle. Ce tissu social et surtout personnel nous relie à des personnes avec lesquelles nous souhaiterions parfois prendre une salutaire distance, mais dont la force des liens dépasse notre entendement. Pour illustrer ce phénomène, voici quelques bribes de l'histoire de Nohémie.<br />
<br />
Jeune femme dans la trentaine, Nohémie a vécu une gestation et une naissance fort compliquées et émotivement très éprouvantes. Elle a été confiée en adoption, mais sans que l'identité de ses parents biologiques ne soit estompée. Son père biologique a d'ailleurs conservé des relations épisodiques avec elle. <br />
<br />
Ces imbroglios affectifs ont laissé des traces importantes sur la santé physique et émotionnelle de Nohémie et elle souhaite maintenant se délester de ce maillage pour retrouver un meilleur équilibre. Le travail énergétique sur ses empreintes de naissance est complexe, mais une des étapes importantes pour Nohémie a été de rompre les liens énergétiques qui créaient une dépendance affective avec son père adoptif.<br />
<br />
Précision: les liens énergétiques sont lourdement chargés d'émotions vives, souvent des peurs, dont la peur de l'abandon, du rejet, etc. Ces attaches se distinguent des liens du coeur qui n'alimentent pas d'interdépendance.<br />
<br />
Or, lors d'une séance avec Nohémie, j'ai rompu pour elle les liens énergétiques très solides qui la soudaient à son père adoptif, afin de les affranchir tous les deux. Les résultats ont été immédiats. Nohémie a ressenti une réelle libération et à l'autre bout de la maison, son père adoptif qui ignorait complètement la nature de la séance a soudainement été pris de vertiges et de nausées. Il était déstabilisé. Je suis allée lui prêter main-forte pour atténuer ces symptômes et recentrer les liens qui l'unissent à Nohémie vers le coeur, au profit une relation affective beaucoup plus libre. Un lien coeur à coeur, épuré de la peur de perdre, de la peur du rejet, de la crainte de ne pas être à la hauteur, etc.<br />
<br />
Cette cassure, non seulement permet aussi à Nohémie de se sentir moins étouffée émotivement, mais elle se sent maintenant complètement libre d'entrer véritablement en relation avec son autre père, son papa bio, sans être encombrée par ses craintes viscérales et souvent inconscientes d'attrister son père adoptif.<br />
<br />
Ces ruptures énergétiques permettent de favoriser des relations plus assainies, plus volontaires, et non forgées à notre insu de lourds enjeux émotifs extrêmement contraignants.<br />
<br />
Un tout nouveau chapitre de l'histoire de familiale de Nohémie vient de commencer et elle ressent, pour la première fois, qu'elle pourra en dicter de larges passages. Elle pourra maintenant décider consciemment de la tournure qu'elle souhaite donner à sa propre histoire, sans en subir silencieusement le déroulement à son corps et à son coeur défendants.<br />
<br />
<br />
<i><span style="color: red;">par Madeleine</span></i><br />
<i><span style="color: red;">À partager, si vous le souhaitez, car c'est pour cela que j'écris…pour partager!</span></i><br />
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<br />
crédit photo: finerminds.comMadeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-28593008895822951032014-07-01T09:50:00.000-07:002014-07-01T11:04:26.429-07:00Délester en soi une mémoire de trahison, pour s’ouvrir à l’autre…<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw-INk8xaMj2ulVT8HxFu9qf0v9hkXq7dFEK8bfXMcBI-9AXiGq90bUf6aFP8tNRZfI3nW5p7BI2e4qa6F0UKMmAaExby5RNCWwviGwXkO76wZ_XVkpEPk9QYCeHMV7sPUKWSRKHZrxhx3/s1600/images.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw-INk8xaMj2ulVT8HxFu9qf0v9hkXq7dFEK8bfXMcBI-9AXiGq90bUf6aFP8tNRZfI3nW5p7BI2e4qa6F0UKMmAaExby5RNCWwviGwXkO76wZ_XVkpEPk9QYCeHMV7sPUKWSRKHZrxhx3/s1600/images.jpeg" /></a>Azalée émerge de son sommeil, barbouillée et encore fébrile
d’un rêve oppressant. Une boule lui enserre la gorge et noue son estomac.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Elle se remémore de larges pans de ce
songe bien symbolique. Elle ressent encore une tristesse et un désarroi
abyssal, elle n’avait jamais ressenti un désespoir si vif, même dans les
passages les plus ombragés de son adolescence, cette période la plus difficile
de sa jeune existence. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Elle a
maintenant 23 ans, au seuil de sa vie d’adulte et de femme. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Dans ce rêve, elle se sent exclue du monde qui l’entoure,
ignorée et même dénigrée. Lorsqu’un homme s’approche d’elle et qu’un intérêt amoureux
s’éveille, elle voit le visage de cet homme remplacé par celui de son père!!!!
Cette dernière portion de son rêve s’avère un cauchemar récurrent, où un
homme la séduit puis arbore soudainement les traits déformés et quasi hideux de
son père. Une image qui la révulse au plus haut point !<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Or, ce songe ramène en surface
avec acuité des émotions en latence qu’elle tente de diluer depuis de
nombreuses années, et notamment un doute <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>envers la constance et l’intégrité les hommes. </div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
En apposant les mains sur elle, je laisse ses émotions reliées
à ce rêve me conduire <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>là où son
corps a emmagasiné cette charge émotive.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>De façon très perceptible, ce noeud se situe au niveau du cœur. J’en
ressens immédiatement la densité et la lourdeur. Telle une bobine de fil qui se
délie,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>je me laisse guider jusqu'à
l’origine de cette mémoire. Nous voici dans une vie passée, dans un lointain
troublé où Azalée a vécu une expérience amoureuse désastreuse. Charmée par un
jeune homme aux allures avenantes, elle est conquise et l’épouse, convaincue de
conclure une union harmonieuse.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Or, cet homme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se révèle un
véritable despote et la jeune femme plonge dans un quotidien infernal et
oppressant; elle sombre dans une profonde dépression.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
De cette mémoire passée, Azalée a conservé une méfiance<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>envers les hommes, une crainte de se
faire berner. D’un naturel très transparent et franc, elle ne peut supporter la
duplicité. Or, dans cette vie-ci, son père, dans une note beaucoup moins grave,
incarne ce travers. Il arbore en public un visage souvent facétieux, sans
laisser percer ses attitudes beaucoup moins amènes dont il fait étalage en
privé, et tout particulièrement envers ses enfants.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
En allant déraciner cette mémoire, Azalée sent la charge
émotive qui l’enserrait se délier. Elle vient de chasser de sa psyché, un
carcan mémoriel qui entachait son élan vers autrui et tout particulièrement
envers la gent masculine. La voici allégée d’une lourde entrave à son ouverture
aux autres.</div>
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<br /></div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-40716816880305821832014-01-14T07:07:00.002-08:002014-01-14T07:16:17.592-08:00Traces de vie<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCP603ilQmS0xuPJ2IraDrVrDhLKw2brLgMZ7xd83VglGnzC2YNqwi_MrUdNip1KpCbDHU3V0H2WCeLmbZSCpJl8couq6dlirz8SdmqJ9FzLMNq8lxNSBjvLMHapwmTa2F17LB8ZhDjRPJ/s1600/1461108_671428516241181_37757801_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCP603ilQmS0xuPJ2IraDrVrDhLKw2brLgMZ7xd83VglGnzC2YNqwi_MrUdNip1KpCbDHU3V0H2WCeLmbZSCpJl8couq6dlirz8SdmqJ9FzLMNq8lxNSBjvLMHapwmTa2F17LB8ZhDjRPJ/s400/1461108_671428516241181_37757801_n.jpg" width="265" /></a>Le placenta révèle l'arborescence d'une vie, car il est le gardien de notre histoire, de la préconception jusqu'au bout de notre existence. Même détaché du nouveau-né, il reste présent dans notre corps énergétique et demeure notre alter ego bien actif en colligeant tous les détails de nos mémoires, de notre histoire émotionnelle. Là, se trouvent les racines de nos blocages émotifs, ces commencements parfois si difficiles à retracer….<br />
<br />
<br />
<br />
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<br />
Voici une magnifique photo d'un placenta réalisée par:<br />
<a href="http://www.treoflifebirthphotography.com/">www.treeoflifebirthphotography.com</a>Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-22370978139210658702013-12-21T14:08:00.001-08:002013-12-21T14:20:17.355-08:00Votre placenta : le gardien de votre histoire.<div style="text-align: center;">
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<br />
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size: 12px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
En internaute prévoyant, vous avez assurément, branché à votre ordinateur, une unité de sauvegarde de vos données. Votre ordinateur accumule une quantité importante d’information dans sa mémoire cachée ou vive et il est facile d’en perdre la trace. S’il survient un virus et tout disparaît, il sera possible de retrouver votre historique en allant consulter l’unité de sauvegarde. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Eh bien, saviez-vous que votre placenta s’apparente à une unité de sauvegarde? </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Toute votre histoire personnelle y est consignée. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; font-size: 12px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKgwiWC4fBp7GQEdjOvIchMqxwmKBPzr3psSz1CGLK4Vnhv06-uzVVxH9GnDxjKBYmNMjAVULJB04sX1YQRJzoDwcHW0523KVIF9sl-InkBqAQM0CYIRi8LVjdYQULgO8Nu-WSi5o7EiIH/s1600/DSC_0007.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKgwiWC4fBp7GQEdjOvIchMqxwmKBPzr3psSz1CGLK4Vnhv06-uzVVxH9GnDxjKBYmNMjAVULJB04sX1YQRJzoDwcHW0523KVIF9sl-InkBqAQM0CYIRi8LVjdYQULgO8Nu-WSi5o7EiIH/s320/DSC_0007.JPG" width="213" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Empreinte d'un placenta</td></tr>
</tbody></table>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Le placenta est un organe extraordinaire et méconnu. Relié au bébé par le cordon ombilical pendant toute la durée de la grossesse, il est considéré comme l’alter ego du bébé. Il en possède les mêmes caractéristiques, le même bagage génétique et les mêmes empreintes émotionnelles, exactement comme une interface de sauvegarde. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Et cet archivage se poursuit toute la vie durant, même si le placenta a été évacué après la naissance et séparé du nouveau-né. Il n’est plus lié au corps physique, mais demeure dans l’enveloppe énergétique de chaque individu. Une personne ayant subi une amputation ressent toujours la présence de son membre disparu, car il est effectivement toujours énergétiquement présent. De la même façon, le placenta demeure actif tout au cours de l’existence d’un individu. Et ce précieux allié s’avère l’inestimable gardien de nos mémoires.</div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
En grandissant, les êtres humains ont une propension à sublimer les évènements marquants de leur vie et à les stocker dans leur inconscient. Il s’agit d’un réflexe de survie affective. Or, jeter le voile sur nos stigmates ne les neutralise pas pour autant, bien au contraire. Les pistes étant brouillées, il peut s'avérer très ardu de remonter le fil de notre histoire pour trouver l’origine de nos troubles physiques ou affectifs; d’où le recours à des méthodes d’analyse, comme la psychanalyse, pour aller débusquer dans l’inconscient l’origine occultée de certains maux. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Or, le placenta est comme un livre d’histoire sans censure et sans mécanismes de protection où l’on peut retracer et déloger les traumatismes qui y sont archivés. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
En médecine énergétique, le maintien de la santé et de la vitalité repose sur la libre circulation du flux énergétique dans le corps humain. Ce champ d’énergie est bien palpable autour du corps humain, même si invisible pour la plupart des gens; exactement comme l’électricité ou les champs électromagnétiques échappent à nos perceptions visuelles. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Or, l’énergie précède la matière. Autrement dit, nous sommes d’abord énergie et le corps humain est l’enveloppe ultime qui nous contient. Les nœuds émotifs,ou blocages, apparaissent donc dans notre enveloppe énergétique avant de se manifester dans le corps physique. Un traitement en énergétique dénoue ces blocages à leur source. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Or, le placenta nous offre un accès direct à ces mémoires. Il est en effet plus aisé de les retracer et de les évacuer en les débusquant dans cette unité de stockage. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Un soin énergétique sur le placenta, dès la naissance d’un enfant, l’aide à se départir de ses empreintes de naissance, et même de ses mémoires transgénérationnelles. Car les parents lèguent un bagage génétique à leur progéniture, mais ce bagage peut être lourd, de toute une lignée, des générations passées et de l’héritage socioculturel. C’est ce que la science nomme l’épigénétique. </div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; text-align: justify;">
Jeter du lest dans ce passé accablant ne peut qu’aider les nouveau-nés à amorcer leur existence plus allégés, et plus près de leur véritable essence. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div style="font-family: 'Lucida Grande'; min-height: 15px; text-align: justify;">
<br /></div>
<!--EndFragment--></div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-34798037596791273852013-11-18T13:09:00.001-08:002013-11-18T19:02:42.950-08:00Soin énergétique du placenta<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p> <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigLukNlx23QxNEPs3_wImmkT8e332P0xO5hfyGiJ_4SGvdHnha3oOa7yZJqjkw69J28V6yQIsyTc4BWyZD65_J5TW-clSXC1krL4eOsG47Jrl9X6_Zf0z1QvJvEFA-hjnnRdKBFqKLMpsg/s1600/DSC_0013.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigLukNlx23QxNEPs3_wImmkT8e332P0xO5hfyGiJ_4SGvdHnha3oOa7yZJqjkw69J28V6yQIsyTc4BWyZD65_J5TW-clSXC1krL4eOsG47Jrl9X6_Zf0z1QvJvEFA-hjnnRdKBFqKLMpsg/s320/DSC_0013.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Empreinte d'un placenta sur papier aquarelle</td></tr>
</tbody></table>
</o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le placenta est relié par le cordon à l’enfant, et
non à la mère. Il est considéré comme l’alter ego du nouveau-né et en partage
les mêmes caractéristiques. L’empreinte d’un placenta sur un papier nous révèle
un arbre, une arborescence; <o:p></o:p></span><span style="font-size: 14pt;">à l’image d’une vie dont la généalogie et l’histoire
toute personnelle s’inscrivent déjà dans le placenta.</span><br />
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<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<!--EndFragment--></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une personne qui a subi l’amputation d’un membre en
ressent encore la présence, comme si son membre était toujours là.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et de fait, dans son enveloppe
énergétique, son corps est toujours complet. Il en va de même pour le placenta,
qui sera toujours énergétiquement relié à l’enfant. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ainsi donc, même si le cordon ombilical est coupé et
que le placenta<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est séparé du
nouveau-né, un soin énergétique pratiqué sur le placenta aura les mêmes
bienfaits sur l’enfant.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Toute naissance s’avère un passage difficile et tout
particulièrement les naissances bousculées. Les séquelles liées aux premiers
stades de vie se révèlent les plus importantes dans le développement futur de
l’enfant.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>C’est ce que l’on nomme
les empreintes limbiques. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ces
empreintes altèrent la vitalité physique et émotionnelle de chaque être humain.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Or, ces empreintes<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>encore fluides à la naissance se cristallisent avec le temps
et créent des blocages dans le flux énergétique du corps. Heureusement, il est possible
de libérer ces<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>empreintes dès les
premiers jours de vie d’un enfant afin de lui permettre de prendre son essor, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sans entrave. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Voilà l’aide que j'apporte aux tout-petits.<o:p></o:p></span></div>
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<br /></div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-24817223386214207032013-02-18T11:22:00.000-08:002013-02-20T05:25:06.825-08:00Le droit du nouveau-né à son heure de gloire.<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh71eNWolA6R-fXnNKOGPIxAYUiG9wa7mKKw-dZRdlwJEu4ICxOic-hnoWbPHwFIvEgTTP1zKr_ccPJLo97UJ0lz6_4bIit5nYhA36GY88ol4qLoReg3R-Y7fwojrqlsb78YfRTHUWc2UQw/s1600/859199_532280530149839_770159511_o.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh71eNWolA6R-fXnNKOGPIxAYUiG9wa7mKKw-dZRdlwJEu4ICxOic-hnoWbPHwFIvEgTTP1zKr_ccPJLo97UJ0lz6_4bIit5nYhA36GY88ol4qLoReg3R-Y7fwojrqlsb78YfRTHUWc2UQw/s320/859199_532280530149839_770159511_o.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;">Photo par Evie Marie photography</span></td></tr>
</tbody></table>
On qualifie l'heure qui suit la naissance d'un enfant de "Golden Hour". Le moment de la toute première rencontre où l'enfant trouve le réconfort contre la chaleur du corps de sa mère, au son déjà familier de sa voix, dans la fierté enveloppante de son regard. Au cours de ces premiers instants se renforce le précieux lien d'attachement entre l'enfant, sa mère, et son père. La cellule familiale tissée par les liens du coeur se consolide. Une cellule comme un cocon dans lequel l'enfant trouve ses remparts affectifs.<br />
<br />
<br />
L'impact de ces premiers instants sur la vie d'un enfant est de plus en plus reconnu et documenté; et son respect revendiqué de maintes façons.<br />
<br />
L'accueil du nouveau-né est primordial, c'est un droit qui ne devrait jamais être brimé.<br />
Il s'agit ni plus ni moins de son heure de gloire. La plus significative d'entre toutes.<br />
<br />
En être privé, c'est naître seul<br />
et en porter de profondes stigmates.<br />
<br />
Cette blessure c'est celle de l'indifférence.<br />
<br />
Voici le récit de Lily.<br />
Lily est une jeune professionnelle. Habituée à oeuvrer au sein de grandes entreprises, elle a récemment modifié son parcours suite à une spécialisation à la fine point de son domaine d'activité. Là voilà donc consultante. Elle décroche un premier contrat pour une période de six mois. Au bout d'à peine un mois, elle est victime de compressions budgétaires et son contrat est résilié avec les deux semaines usuelles de préavis. Sur le plan légal, tout est en règle. Une situation commune dans le monde des affaires avec laquelle Lily devrait aisément composer. Or, il n'en est rien. Elle se retrouve secouée, angoissée et même physiquement mal en point: fièvre, courbatures etc.<br />
Elle tente de cerner la source de son inconfort. Ensemble nous explorons plus loin: elle se raconte, parvient à mettre en mots le malaise qui l'habite.<br />
<br />
"Ce qui me dérange profondément c'est l'indifférence. Le fait de me licencier sans se soucier du lendemain pour moi. Comme si je n'avais pas d'importance. "<br />
"Je sens un vide, comme s'il n'y avait rien pour m'aider à me relever. Tout cela est absurde et irrationnel car je suis très qualifiée et que je vais me trouver d'autres contrats facilement et même plus lucratifs, ma détresse est purement émotive."<br />
"Je ne suis pas foncièrement fonceuse, je sais que je n'utilise pas pleinement mes talents, comme si je reste toujours un peu en retrait. Dans ma vie personnelle, j'ai tendance à prioriser le bien être des autres. J'ai la même attitude dans ma vie professionnelle. Je ne vais pas jouer du coude, si on me met à l'écart, j'abdique facilement. Je me donne bonne conscience en me disant que je suis au-dessus de ces trivialités, mais en vérité, je m'éclipse pour éviter la confrontation. Je sais me battre pour autrui, mais non pour moi. Comme si j'ai plus de mérite à valoriser l'autre, comme si je lui accordais plus de valeur...<br />
<br />
La discussion nous amène aux circonstances de sa naissance.<br />
Au moment de sa venue en ce monde, la mère de Lily était en profonde dépression. Une déchirante crise conjugale accaparait tout son esprit. Elle a donné naissance à Lily sous anesthésie et a refusé de la voir pendant les premiers jours, demandant aux infirmières de s'en occuper le temps qu'elle retrouve ses forces....Lily est donc née esseulée, reléguée dans un froid petit berceau à la pouponnière.<br />
<br />
Les stigmates de sa naissance, Lily ne les porte pas comme une balafre en plein visage, les séquelles sont plus subtiles, elles modèlent sa personnalité. Telles sont les empreintes de naissance.<br />
<br />
Lily a touché à une profonde blessure, une blessure d'indifférence.<br />
Son arrivée aride, naître seule, a entaché son estime personnelle et son amour propre...<br />
<br />
Lorsqu'un enfant est accueilli avec joie et amour, il s'en imbibe. La source reste en soi.<br />
Délaissé, il cherche l'amour à l'extérieur, hors de soi.<br />
<br />
Face à la peur, à la tristesse, à l'insécurité, le nouveau-né a pour réaction de se verrouiller. Il referme son coeur pour se protéger et c'est envers lui-même qu'il se fait d'abord violence. L'amour devient donc une quête hasardeuse à travers l'autre, dans la dépendance, le sacrifice, la douloureuse peur de perdre. <br />
<br />
Lily s'est réconciliée avec cette cuisante blessure, par les soins énergétiques, mais aussi par l'expression de sa tristesse, de sa colère envers sa mère et son père, absent, lui aussi lors de sa naissance. Ils ont dérogé à leur devoir premier, l'accueil à bras et coeur ouvert de leur enfant.<br />
<br />
Priver un enfant de ce réconfort, c'est le priver de son heure de gloire.<br />
<br />
Le don de vie à un être humain n'est pas uniquement par le sang qui coule dans ses veines, mais aussi et surtout par l'amour. L'amour permet de grandir en confiance, en force sans douter de sa propre valeur.<br />
<br />
Le devoir des parents n'est pas uniquement de s'assurer d'une naissance sécuritaire, mais aussi d'accueillir leur enfant, de le célébrer, de lui confirmer sa place unique et essentielle en ce monde.<br />
Préserver sa véritable heure de gloire, cette toute première, celle sur laquelle nous érigeons notre si précieuse et inestimable individualité.<br />
<br />
<br />Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-67143698045454020422013-02-06T10:52:00.000-08:002013-02-06T05:02:56.388-08:00Le giron maternel: un écrin à l'air libre.<div style="text-align: justify;">
Ma mère aimait se raconter, par bribes, autour d'une tasse de thé lorsque l'atmosphère cotonneuse d'une fin d'après-midi portait à la confidence. Un jour elle me confia son inquiétude pour son plus jeune fils, celui porté tardivement, la trouille au ventre "Pendant cette grossesse, je vivais des terribles insécurités et je suis certaine de les lui avoir transmises"</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle savait d'instinct ce que la Science commence à établir, preuves à l'appui. Dans son édition du 4 octobre 2010, Time Magazine titrait: "<a href="http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,2021065,00.html">How the first nine months shape de rest of your life</a>" (Comment les neuf mois de la grossesse modèlent le reste de votre vie) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En résumé, les recherches démontrent que les conditions dans lesquelles une grossesse se déroule influent directement sur le développement du cerveau et des organes vitaux comme le foi, le coeur, le pancréas. L'environnement extérieur, les polluants etc, tout comme l'équilibre émotif de la mère prédéterminent la santé ultérieure de l'enfant, tant sur le plan physiologique que psychologique. Et ces incidences sont cruciales, comme un creuset qu'il sera difficile de modifier par la suite.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Grave constat. On aime s'imaginer avec ravissement le bébé à naître flottant dans une bulle éthérée, recroquevillé sur lui-même, suçant son pouce avec nonchalance dans le confort utérin, protégé contre les agressions extérieures. Il n'en est rien. La cloison est totalement perméable.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUxQIoGa2PD33-wr_kX2-eZUbsCIJoTn8M0NSJmyDQ3kZlf3QSqhmyUm2Vk3Day7zxJmgEgZRkzq_nE9Shhr17BhND2LtmI0sonMS_xjzhrNvuBH6Zq4TYNQl-lDla2b5GjvHjZEy-5lJm/s1600/foetus2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUxQIoGa2PD33-wr_kX2-eZUbsCIJoTn8M0NSJmyDQ3kZlf3QSqhmyUm2Vk3Day7zxJmgEgZRkzq_nE9Shhr17BhND2LtmI0sonMS_xjzhrNvuBH6Zq4TYNQl-lDla2b5GjvHjZEy-5lJm/s320/foetus2.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;">http://www.retrouversonnord.be/fichiers_info/foetus2.jpg</span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
L'enfant à naître à les sens en éveil. Il capte, ressent, enregistre tout. Il s'abreuve de tout ce qu'il reçoit et perçoit. L'utérus n'est pas une enceinte close où se développe un corps humain, c'est un environnement vivant, vibrant où entrent et circulent sans écran tous les stimulis qui l'entoure. Il se développe à découvert et s'imbibe, telle une éponge, des énergies positives ou destructives dans lesquelles baigne sa mère. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me souviens avec émotion de la toute première fois où j'ai accompagné une patiente lors d'une régression dans sa vie intra-utérine. Cette dame sanglotait. Elle touchait à une tristesse vertigineuse "Je veux mourir, lançait-elle, je ne veux pas sortir, il y a trop de monde, trop de bruit. Je ne veux pas, je ne veux pas..."</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dernière arrivée d'une famille déjà trop nombreuse, elle vivait le désespoir de sa mère, en direct, sans filtre, sans distanciation avec elle-même. Ses propos alternaient entre sa conscience d'enfant et celle de sa mère, en osmose complète. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'étais soufflée. Elle m'a par la suite relaté que pendant cette régression, elle se fondait avec sa mère. "J'étais elle, Je ressentais tout. Je savais qu'elle ne voulait pas me voir naître, que sa vie était déjà trop lourde et qu'elle ne se sentait pas la force d'avoir un autre enfant. D'ailleurs, dès ma naissance, on m'a confiée à une dame du voisinage. Ma mère était en dépression. Petite, je me décarcassais pour essayer de rendre ma mère joyeuse, pour lui accrocher un sourire. Je ne pouvais pas supporter de la voir si triste. Je m'étais donné cette tâche pour m'excuser d'être là, sans doute, pour justifier ma présence... "</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ramener à sa conscience ces vérités à permis à cette dame de déconstruire l'échafaudage émotif qu'enfant elle s'était bâti pour trouver sa place, son équilibre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au cours de cette séance, à ce retour à cette blessure fondamentale, une brèche s'est ouverte pour panser, rassurer, accueillir l'enfant mal aimé et lui reconnaître une existence indépendante, la libérer de l'héritage d'autrui. Une véritable délivrance. Une grande bouffée salvatrice, une grosse lampée d'amour pour soi... et cette fois, sans condition. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
♥ ♥</div>
<br />Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-42703980998961004882013-01-10T08:49:00.000-08:002014-09-16T05:25:30.232-07:00Naître: des retrouvailles coeur à coeur<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Le 11 septembre 2001 les tours jumelles s'effondraient sous nos yeux à New-York. Les images de cette tragédie ont été diffusées partout dans le monde en temps réel. Ces images fortes et saisissantes nous ont frappé de plein fouet....et surtout </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> en plein coeur. Un élan de compassion a vibré tout autour de la planète. Et cette résonance a eu des retombées formidables sur le plan scientifique et humain. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Des instruments de mesure, via satellites, enregistrent les mouvements électromagnétiques de la terre en continu. Or, en cette matinée du 11 septembre, le champ magnétique terrestre a subi des fluctuations importantes. Les fréquences émises pas nos coeurs à l'unisson ont eu un impact incroyable sur ce champ énergétique; sur cette vaste toile qui nous inter-relie tous, les uns aux autres. Nous savions que la pensée voyage, les grands sages nous l'enseignent: nous sommes tous interconnectés, nos corps énergétiques, nos pensées nous unissent, nous sommes Un. Nous savons maintenant que c'est par le coeur, plus que par la raison, que nous entrons en relation.</span></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKaJYDwUtfu4xhgc5cetbzm2DLp8Alnlpub5dHlS5T_pJHSXKhd5WTBiW__Mgm5D5kel2Qu5teFGvMXMI3GSu61nsUeN0Yp7V3LMp3dmLvyPAt1iwy5oFdLIL2MhiuTOxftQIexPHzX3sL/s1600/le+coeur307037_10151799464520080_1314418684_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKaJYDwUtfu4xhgc5cetbzm2DLp8Alnlpub5dHlS5T_pJHSXKhd5WTBiW__Mgm5D5kel2Qu5teFGvMXMI3GSu61nsUeN0Yp7V3LMp3dmLvyPAt1iwy5oFdLIL2MhiuTOxftQIexPHzX3sL/s320/le+coeur307037_10151799464520080_1314418684_n.jpg" height="268" width="320" /></a><br />
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">L’analyse
ultérieure de cet évènement a permis aux chercheurs d’évaluer que </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">les fréquences émises par le cœur, avaient une influence 100 fois plus forte
que le cerveau sur le champ électrique de la terre et un impact 5,000 fois plus
fort sur le champ magnétique. Les
vibrations interfèrent sur les deux champs, magnétique et électrique. Cette
percée est extraordinaire, elle nous illustre Le pouvoir infini du cœur, de l'amour, de la compassion. </span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">En fait le coeur est beaucoup plus qu'un organe vital, la science lui attribue maintenant des propriétés multiples, on parle d'un système complexe indépendant avec son propre cerveau. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Le coeur devient le circuit par lequel nous devrions respirer, communiquer, échanger. En orientant nos pensées vers l'émission de sentiments amoureux, nous contribuons à modifier l'énergie environnante. Nous améliorons notre état de santé, et par extension celui de l'humanité.... ! Ces constats sont renversants et pourtant il s'agit d'un savoir intuitif connu par les maîtres spirituels ou les peuplades indigènes plus en lien avec le sacré. Le psychanalyste </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Carl Gustav Jung suivait déjà cette piste pour étayer ses recherches et sa compréhension de l'humain. Voici une anecdote tirée de ses carnets de notes: « D’après
Ochwian Biano, chef indien de la nation Pueblo, les Blancs étaient fous car ils
prétendaient penser avec la tête, et qu’il n’y a que les fous pour penser
ainsi. Cette affirmation du chef indien me surprit beaucoup et je lui demandai
avec quoi il pensait, lui. Il me répondit qu’il pensait avec le cœur. »</span><br />
<div align="left" class="Style2" style="text-align: left;">
<br /></div>
</div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> Le coeur se révèle être également une glande. Les découvertes récentes prouvent que le coeur sécrète des hormones...dont l'ocytocine, cette fabuleuse hormone de l'amour que l'on croyait émise uniquement par la glande pituitaire,l'hypophyse. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Le Dr. Michel Odent nous a fait connaître le rôle prépondérant de cette hormone dans le développement des liens d'attachement entre mère et enfant. Au moment de donner naissance, la mère reçoit une extraordinaire poussée d'ocytocine et cela contribue directement à maintenir les liens étroits avec son enfant. Voilà pourquoi il importe de ne pas interférer dans le processus naturelle de la naissance afin que mère et enfant puissent poursuivre, yeux dans les yeux, coeur à coeur, la symbiose vécue pendant la grossesse.</span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjABtEWIHHDiKNAr_MZJ6pzuKwLBAPDqM8oKqQM4lzepVpNhu2OakR-On8a1-_C_DB5ZedzYyKVvnNSn-_wctijIXHgP6UNXS9kQRTBtP-qC0EZ4nnwCo89brxKKq2Jk_jr1GCO2iQ2bfz2/s1600/premier+regard+(par+The+Birth+Cottage).jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjABtEWIHHDiKNAr_MZJ6pzuKwLBAPDqM8oKqQM4lzepVpNhu2OakR-On8a1-_C_DB5ZedzYyKVvnNSn-_wctijIXHgP6UNXS9kQRTBtP-qC0EZ4nnwCo89brxKKq2Jk_jr1GCO2iQ2bfz2/s320/premier+regard+(par+The+Birth+Cottage).jpg" height="240" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Cette grande poussée d'amour, cet élan indescriptible du coeur on en devine maintenant la puissance. Cela permet d'en soupeser encore davantage la valeur. Il s'agit d'un moment unique aux ramifications insondables. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Un regard qui accueille la vie.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Un regard qui accompagne, rassure reconnaît.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Ce moment précieux est aussi fragile. Il est si facile d'en altérer la portée par des interventions médicales souvent inopportunes, enclenchées trop hâtivement, sans en connaître les contrecoups réels. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Priver un enfant de cette intimité coeur à coeur avec sa mère l'affecte dans ses replis les plus profonds, là où la vie prend racine, là où l'amour transcende la peur, là où l'instinct de vie s'épand ou se contracte, là où tout part ou se fragmente.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Rompre ce lien, incite le nouveau-né à se replier pour se protéger. Il déploie ses mécanismes de protection, referme son coeur pour ne pas souffrir. Il se cloisonne au lieu de se déployer. Il fractionne ce qu'il y a de plus précieux en lui: l'amour et l'estime de soi. Sa force, son autonomie, son individualité. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> La voie du coeur s'ouvre dès les premiers instants de gestation dans le giron maternel et se poursuit au-delà, dès les premiers instants de vie: yeux à yeux, peau à peau et coeur à coeur avec la mère. Cette voie doit être libre, fluide, ouverte à tous les possibles.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: left;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Références: </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Institute of HeartMaths: </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Greg Braden: </span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small; line-height: 15px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">www.<b>greggbraden</b>.com/</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small; line-height: 15px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 15px;">Video : L'intelligence du coeur et l'impact sur la Matrice</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small; line-height: 15px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/2YeJcF7weyw?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-59792255864635342602013-01-03T05:28:00.000-08:002013-02-06T05:05:54.115-08:00Magnifique récit d'une naissance conscienteVoici un magnifique récit d'une naissance consciente, vécue dans une grande intériorité en lien direct avec notre sagesse intérieure et notre connaissance intuitive que nous savons, et pouvons laisser la vie suivre son juste chemin lorsque l'on accepte de s'écouter....<br />
<br />
J'ai lu ce récit avec émotion et frisson. Je vous invite à le découvrir<br />
L'auteure se nomme Lana et vous pouvez voir son texte (en anglais) et ses photos sur le lien ci-après: <a href="http://verylana.blogspot.ca/">http://verylana.blogspot.ca/</a><br />
<br />
<h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="color: #333333; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-weight: bold; font: normal normal normal 18px/normal Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; line-height: 15px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; position: relative;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Le titre de son billet: One Extraordinary Birth (Six Days of Labor, 33 Hours between Births, Two Healthy Babies)</span></h3>
<div class="post-header" style="color: #999999; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-weight: bold; line-height: 1.6; margin-bottom: 1.5em; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<div class="post-header-line-1">
</div>
</div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #333333; font-family: arial; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 18px;"><b><u><br /></u></b></span></span>Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-17065620438090968442012-10-19T09:06:00.000-07:002013-02-06T05:17:01.042-08:00Éloge à la naissance consciente, assises d'une humanité aimante<br />
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; line-height: 21px;">Nos premiers instants de vie, de la conception à notre naissance, portent les germes de notre individualité, de la qualité de la relation que nous développerons avec nous-mêmes et le monde extérieur.</span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; line-height: 21px;"><br /></span></div>
<div style="color: #222222; line-height: 21px;">
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Avez-vous été désiré, attendu, espéré et accueilli dans un environnement aimant, rassurant, protecteur ?</span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Comment avez-vous traversé ce passage décisif, ce moment sacré de votre naissance ? En avez-vous le souvenir ou en tête le récit de votre mère?<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">La plupart des naissances se déroulent de façon traumatique….et ces empreintes de naissance modèlent de façon prépondérante nos comportements futurs. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Les enfants naissent en grande majorité dans un environnement insensible à l’importance cruciale de ce passage entre deux mondes. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">En milieu hospitalier, l’emphase est mise sur l’application de protocoles conçus pour faciliter l’intervention des médecins et pallier rapidement aux cas d’exception, aux naissances problématiques. L’évolution de la médecine devrait théoriquement améliorer la qualité des accouchements et atténuer les difficultés pouvant être rencontrées et par conséquent diminuer les traumatismes de naissance. Or, nous observons plutôt l’inverse. L’interventionnisme médical accroît les problèmes vécus à l’accouchement</span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Par ignorance, nous bousculons les nouveaux-nés que ce soit par l’induction pour accélérer le travail, le recours banalisée à la césarienne comme mode d’accouchement et non plus comme opération d’urgence, ou tout simplement par une ingérence et un envahissement du lieu de l’accouchement au détriment de l’intimité de la parturiente et de son enfant à naître.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Au lieu d’être protégé, le nouveau-né est violenté. Et c’est ainsi qu’il fait son entrée dans sa nouvelle vie.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Cette incompréhension de l’importance d’une naissance harmonieuse pour le bien-être immédiat et futur du nourrisson a pour conséquence directe que les bébés arrivent en ce monde en mode défensif.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Curieusement, la science a longtemps perçu le nourrisson comme un être au départ insensible. D’où les agressions physiques dont il est victime sans anesthésie, comme les ponctions sanguines brutales ou pire encore, comme la circoncision des bébés garçon pratiquée de façon machinale, à froid, sans se soucier des cris de douleur et de détresse de l’enfant. Il en résulte que la première empreinte de l’enfant à l’égard de ses organes génitaux, et par extension de sa sexualité, en est une de douleur…et de violence… ! Les séquelles s’inscrivent dans son corps physique, émotionnel et dans les autres dimensions de son être.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Or, le nouveau-né est d’une extrême sensibilité, absorbant comme une éponge les émotions, les sensations, les énergies environnantes. Tout son être, en totale ouverture, les sens aiguisés, capte et assimile les vibrations émises autour de lui. Contrairement aux croyances populaires, le nouveau-né s’avère totalement perméable à son environnement.<o:p></o:p></span></span></div>
<div align="left" class="Style2" style="text-align: left;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Comment réagit l’humain face à l’adversité, à la brutalité ? Il lève ses boucliers. Ainsi, le nouveau-né déclenche ses mécanismes de protection contre l’environnement hostile où il vient d’entrer.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Et le premier réflexe de protection de l’enfant est de refermer sa zone la plus sensible, celle qui reçoit et émet les plus hautes vibrations: le cœur…. L’enfant tire un premier voile sur son essence véritable, afin de protéger son extrême vulnérabilité et éviter de plus amples écorchures.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">C’est ainsi que se dressent nos premiers murs intérieurs, cette séparation avec notre moi véritable. C‘est ainsi que nous commençons à nous morceler et à distiller en nous ce sentiment de distance que nous chercherons à combler pendant toute notre vie.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Car ce lien si précieux avec notre moi véritable nous ramène à la Source, au lien avec un monde plus élargi que nous pouvons appeler spirituel, divin ou simplement énergétique. Ce lien donne sens à notre existence sur terre, nous rassure, nous aiguillonne et nous insuffle l’élan le plus précieux : l’amour de soi; la confiance en notre capacité à être les maître d’œuvre de notre vie, sans se nourrir de liens d’interdépendance, mais en évoluant dans l’interrelation, la collaboration et le respect de soi et de l’autre. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Or, l’autonomie, la prise en charge de notre individualité, s’avère essentielle pour ouvrir la voie à un monde axé sur la paix et la solidarité. Notre force est d’abord intérieure, et chacun doit la trouver au fond de lui-même, dans sa propre estime personnelle.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Nos premiers moments de vie sont vécus comme des écorchures alors que nous devrions accueillir avec le plus grand respect chaque nouvelle âme qui s’incarne.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">L’accouchement n’est pas un acte médical, mais un moment de grâce. Un moment qu’il faut célébrer avec compassion et amour en prodiguant des soins attentifs, et surtout en n’interférant pas dans les premiers contacts entre la mère et l’enfant. Le premier regard rassurant, le contact peau à peau pour réchauffer et sécuriser le nouveau né ; cette première rencontre où se prolonge l’intimité intra-utérine est infiniment précieuse. Rien ne devrait la perturber.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"> Lors de l’accouchement la mère et l’enfant sécrètent une hormone fabuleuse, l’ocytocine appelée l’hormone de l’amour. Cette hormone facilite et stimule le lien d’attachement entre la mère et son poupon.</span></span> L’ingérence médicale par l’imposition de protocoles hospitaliers, telle que l’injection routinière d’hormones de synthèse comme le pitocin, ou encore l’augmentation ahurissante de césariennes, prive la mère de cette puissante hormone naturelle. On saccage ainsi un moment d’interconnexion sacré entre mère et enfant, on vole à l’enfant cette poussée d’amour qui le sécurise, garde le continuum avec le confort rassurant du corps de sa mère et lui permet d’entrer dans cette vie avec assurance et confiance en son entourage.</div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Ultimement ce sont les compagnies d’assurance qui encadrent les protocoles hospitaliers et incidemment, dictent la façon de naître ! L’intérêt des assureurs est strictement financier et repose sur une logique mathématique de gestion des risques. Leur seul objectif est de réduire au maximum les risques de poursuite judiciaire par un encadrement rigoureux des pratiques admises. Cette perspective débouche sur un hyper contrôle médical où l’accouchement est géré comme un risque médical potentiel au détriment des besoins véritables d’une naissance naturelle et harmonieuse, syntonisée sur le rythme et le respect de la mère et de l’enfant.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Dans un tel contexte, la mère se trouve dépossédée de son corps, niée dans sa propre capacité d’enfanter, dans son intégrité et de son pouvoir de femme. Donner naissance est une expérience initiatique qui confère à la maman une extraordinaire puissance et une confiance décuplée en sa féminité et son rôle de mère.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">De son côté, l’enfant se trouve privé d’une naissance aimante et consciente prélude à une vie où l’essence même de son équilibre affectif, la capacité de s’aimer et d’être aimé, est altérée.</span></span></div>
<div class="Style1" style="font-family: 'Cherry Cream Soda'; font-size: 15px; text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; font-family: 'Cherry Cream Soda'; font-size: 15px; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0U3MZyhWUOjO2_kC4wg7D7xjhyphenhyphen-jOJgzX775M2pbGDuHiBcUDfXvofQyKHD2dqNEEfUBjxMDZCYbjZPfD9vOx1CuQ3NH6w4dWXw9Fzdnks_OehmeLFLejH_fmr4lcDZTLeT2ZzPkur_E1/s1600/F37E4349C9F342F281E031C320D43633.ashx.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0U3MZyhWUOjO2_kC4wg7D7xjhyphenhyphen-jOJgzX775M2pbGDuHiBcUDfXvofQyKHD2dqNEEfUBjxMDZCYbjZPfD9vOx1CuQ3NH6w4dWXw9Fzdnks_OehmeLFLejH_fmr4lcDZTLeT2ZzPkur_E1/s400/F37E4349C9F342F281E031C320D43633.ashx.jpeg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit; font-size: x-small;">«Entre deux mondes», photo prise par Tara Garner</span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"></span><br />
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span lang="FR" style="color: #660066;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Expérience personnelle et thérapeutique<o:p></o:p></span></span></span></div>
<span lang="FR">
</span>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><span lang="FR"><o:p> </o:p></span> </span></span></div>
<span lang="FR">
</span>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Voilà plus d’une décennie que j’ai entrepris un travail de reconstruction personnelle. À l’aube de la quarantaine, j’ai sombré dans une sévère dépression doublée d’un <i>burn out</i>. Profondément secouée, j’ai choisi de refuser toute médication et de plonger au fond de ma souffrance pour en trouver les origines. Cette démarche, cette volonté de me guérir et de me retrouver m’a entraîné vers des découvertes fascinantes et le développement d’habiletés extra-sensorielles dont je ne me croyais pas dépositaire.<o:p></o:p></span></span></span></div>
<span lang="FR">
</span>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<span lang="FR">
</span>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Pendant des années, j’ai épuré, couche après couche, comme on pelle un oignon, la charge émotive relié aux différents aspects de ma personnalité. Mon intention était de me purger de tous les encombrants, de tous les conditionnements, paradigmes, valeurs sociales culturelles ou religieuses ingérés depuis ma petite enfance. Je cherchais à faire émerger ma véritable identité derrière les apparences.<o:p></o:p></span></span></span></div>
<span lang="FR">
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Ce grand nettoyage, entrepris de façon méticuleuse et introspective, m’a permis de me libérer morceau par morceau de mes mécanismes de protection. J’ai développé une forte capacité à remonter jusqu’à l’origine de mes émotions, à toucher aux traumatismes initiaux. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Après de nombreuses années de nettoyage intensif, d’épuration quasi quotidienne, j’ai touché un noyau. Une part importante de mes failles émotives relevait des circonstances de ma naissance. Ayant cette habileté à retourner dans le passé, j’ai été en mesure de ressentir les émotions perçues lors de ma vie intra-utérine. J’ai compris que les empreintes de naissance s’inscrivent dès notre conception et lors de la gestation. L’enfant à naître vit en osmose totale avec sa mère, les émotions vécues, les insécurités, les traumatismes sont directement transmis au fœtus. Il n’y a pas de frontière, la communication est directe, la communion absolue.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">J’ai vécu une arrivée sur cette terre difficile. Je sais maintenant que j’étais une enfant non désirée. Ma mère aurait souhaité mourir pendant la grossesse et l’accouchement et m’amener avec elle dans son trépas, pour fuir sa détresse. Nous avons survécues. Pendant ce temps, mon père cuvait son mal-être au bar de l’hôtel tout à côté de l’hôpital. J’ai pansé les blessures et les empreintes traumatiques de ma naissance, j’ai compris comment j’avais, dès ma gestation, développé mes mécanismes de défense et comment cette situation de désespérance, d’abandon et de rejet avait miné ma propre capacité à aimer. À m’aimer d’abord et à être aimée. J’avais refermé mon cœur par pur reflexe de survie affective.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Comme thérapeute, j’ai à nouveau constaté à quel point les empreintes de naissances ont un impact prépondérant sur l’équilibre affectif des gens. J’aide constamment les patients à pacifier, à nettoyer les séquelles de ces moments traumatiques.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Comme mère, j’ai eu l’occasion de vivre deux accouchements fort différents. Un accouchement fortement médicalisé à l’hôpital et un accouchement naturel dans un centre de naissance, sans ingérence du personnel infirmier. Même si mes enfants ont tous deux été profondément désirées et aimées, l’impact d’une naissance bousculée, non respectée, a laissé des séquelles sur la relation avec ma fille aînée, sur notre lien d’attachement, sur sa propre solidité émotive et ses interrelations avec autrui. Le lien de confiance avait été rompu et ses mécanismes de protection mis en branle, il nous a fallu réparer cette cassure vécue à sa naissance.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Ces expériences sont prépondérantes pour moi, je les ai vécu dans mon cœur, dans ma chair et dans mes explorations énergétiques. Je suis en mesure d’apprécier dans tout l’équilibre de mon être l’effet libérateur d’un nettoyage des empreintes de naissance. Ma vie en est transformée. Je comprends de toutes les fibres de mon être l’importance cruciale d’informer les futurs parents des incidences d’une naissance traumatique et de protéger les enfants à naître.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><span lang="FR"></span></span></div>
<div class="Style1" style="text-align: justify;">
<span lang="FR"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Pour augmenter la conscience de l’humanité, pour créer un monde de paix nous devrions commencer par le tout début, par un accueil aimant et harmonieux de nos enfants à naître, par un changement profond de notre façon de les recevoir, de les reconnaître, pour leur permettre d’amorcer une nouvelle incarnation gorgés de l’extraordinaire pouvoir de l’amour, de l’amour de soi, tout simplement.<o:p></o:p></span></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><span lang="FR"><br /></span></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit; font-size: 15px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"></span></span></span></div>
</div>
Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-70580400719039880782012-09-13T15:31:00.000-07:002013-02-06T05:07:40.095-08:00Une cérémonie pour la naissance de Samuel<div style="text-align: justify;">
Samuel célèbre son septième anniversaire. Un chiffre clef, le passage vers une autre étape de sa vie, un premier chapitre de son histoire qui se termine et le début d'un autre qui s'amorce. Moment propice, segment choisi pour faire le point, pour revisiter ces premières pages de sa vie et en alléger des passages. Samuel est arrivé dans cette vie porté par une fureur d'exister, en lutteur. Il a débuté par une fin, car il est mort à la naissance avant de décider de renaître. Sa naissance est teintée de sentiments vifs et brutaux. Ses parents avaient choisi de l'accueillir dans la quiétude de leur foyer. Une naissance à la maison en compagnie d'une sage-femme. Pour la maman, il s'agissait d'un troisième enfant, une arrivée tardive au mi-temps de la quarantaine, un enfant attendu avec amour, l'enfant d'ailleurs d'un nouvel amour.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malheureusement, l'accouchement tout en douceur a pris une tournure complètement imprévue et déroutante. Le bébé a donné des signes importants de détresse et a causé un départ précipité vers l'hôpital où la maman a été immédiatement anesthésiée pour procéder à une césarienne d'urgence.</div>
<div style="text-align: justify;">
Samuel était mort. "Il était comme une motte de terre, le teint couleur glaise" décrit son père. Il choisit de revenir à la vie et les interventions de réanimation portent fruit. "Pendant qu'on réanimait Samuel, j'étais dans un état méditatif, pour lui envoyer de l'énergie, raconte son père. Tout d'un coup, je l'ai vu en haut d'une montagne, les bras en V en signe de victoire." On apprendra par la suite que la grand-mère, en d'autres lieux, a eu la même vision.</div>
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<br /></div>
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Samuel est revenu victorieux. ll aurait mérité, après un si vaillant combat, un accueil à bras ouverts. Il méritait le repos et le réconfort dans les bras de sa mère, blottit contre la chaleur et l'odeur de son corps, sous le regard amoureux et bienveillant de son père. Tout au contraire, il a été reçu dans la bousculade, le stress, la précipitation et expédié à la pouponnière, intubé, monitoré, isolé. Sa mère devra faire une crise pour qu'on accepte de l'amener auprès de son fils....trois jours après sa naissance.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Personne n'est sorti indemne de cet accouchement traumatique. Pendant sa toute petite enfance, Samuel évitait sa mère, ne voulait pas soutenir son regard et recherchait constamment la présence de son père. Le si précieux lien d'attachement avait été rompu. Ses premiers instants de vie bafoués, dans la privation de l'essentiel: la reconnaissance, la chaleur humaine, la tendresse, la sécurité. Son combat pour naître a été récompensé par l'isolement, la solitude, la froideur d'un berceau en fibre de verre. Son père assurait une présence assidue, sans pouvoir ou même savoir réclamer davantage: « Avec le recul et la conscience des impacts de la naissance, j'aurais exigé autre chose. Je l'aurais amené près de sa mère mais je me suis laissé aspiré par les protocoles hospitaliers. La fatigue, l'inquiétude, tout cela nous prive de nos reflexes de protection. On devient à la merci du système.»</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour son septième anniversaire, les parents de Samuel ont souhaité célébrer sa naissance, pour lui permettre une renaissance dans l'amour et la douceur. Nous avons orchestré pour lui une magnifique cérémonie, en pleine nature, au bord d'une rivière d'eau vive et vivifiante, au coin d'un feu. J'ai accompagné cette famille pour raconter à Samuel son histoire, pour ramener à sa conscience ces évenements difficiles. Plusieurs voix se sont relayées pour relater les circonstances de sa venue au monde en solitaire. Des chants ont ponctués et soutenus ces instants de vérité. Nous avons pu réinventer l'histoire de Samuel comme elle aurait dû se dérouler, selon les intentions véritables de ses parents. Il importait d'accueillir avec un profond respect l'être qu'il est, pour rappeller à ce bel enfant sa place unique et inestimable dans ce monde et prendre le temps de le reconnaître dans son unicité pour qu'il prenne avec aisance et ampleur sa place, la place qui lui revient sans équivoque, sans que dans ses arcanes intérieures ses traumatismes de naissance lui dictent des comportements de survie, de déni de soi. Pour éviter que se distille sans fin le doute: le doute de sa valeur. Et puis la peur...la peur de l'abandon, peur de l'indifférence...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Nous avons créé un espace pour aller à sa rencontre, pour lui permettre de se délester de fardeaux qui pèsent lourd, qui instillent des comportements futurs basés sur des dérapages initiaux. Libérer les empreintes de naissance c'est faire du leste, ouvrir à la légèreté pour que son enfant puisse déployer ses ailes sans entrave et garder intacte cette étincelle dans le regard. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfLI9qpQ0UqvXDt0UisQQDmxe2ukfKfIilYE-rjaPw6jIB7LDQ1JWRQWH5vDL8jL7izqzoZiczkjEnyyFPnrmhrXAX5HYGvppjBuk-zWruRAKoi5PMbSXyhqNewxqoY9Kd7zWfEH_XsP5J/s1600/DSCF6935.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfLI9qpQ0UqvXDt0UisQQDmxe2ukfKfIilYE-rjaPw6jIB7LDQ1JWRQWH5vDL8jL7izqzoZiczkjEnyyFPnrmhrXAX5HYGvppjBuk-zWruRAKoi5PMbSXyhqNewxqoY9Kd7zWfEH_XsP5J/s400/DSCF6935.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le beau Samuel portant le magnifique collier crée pour l'occasion par sa mère. </td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Cette cérémonie a permis aussi à la maman d'extirper des émotions comprimées, refoulées et faire la paix avec son accouchement. «Je me suis sentie violentée. On m'a assommé avec de puissants anesthésiants, ouvert le ventre, sorti l'enfant. Et puis c'est comme si je n'existais plus, personne ne se souciait de mes besoins émotifs et de ceux de Samuel". </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">La maman n'avait jamais fait le deuil de cette naissance usurpée. Ce moment d'arrêt, pour se remémorer, lui a permis de récupérer le fil naturel de la naissance, là où il avait été cassé. " J'ai revécu avec Samuel le moment que je sentais que la vie m'avait volé: le premier contact avec les yeux de mon bébé à sa naissance. J'étais dans une autre dimension. Derrière ses yeux que je voyais immenses, j'ai vu son âme. C'est ce qui m'a bouleversé."</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">Et moi, j'ai vu et ressenti, avec une émotion indicible, Samuel plonger tout entier dans les prunelles accueillantes de sa maman....</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;">J'en ai encore les frissons, comme une onde sur le coeur...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
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<br />Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-14653267726874426962012-08-21T09:16:00.000-07:002012-08-22T06:03:24.264-07:00Karine dégoupille ses angoisses pour se remettre à flot<div style="text-align: justify;">
Un vendredi soir exténuant. Karine s'installe derrière le volant de sa voiture et verrouille la portière. Elle veut être seule, totalement seule pour laisser ses sanglots éclater sans retenu. Voilà des heures qu'elle ravale ses pleurs et affiche un sourire construit devant les clients du restaurant. L'établissement était bondé ce soir, une affluence imprévue de touristes affamés et impatients. Seule pour assurer le service, Karine a déployé toute son énergie pour être efficace, réduire l'attente, satisfaire. Malgré ses efforts, les soupirs contrits et les regards froissés des clients lui drillaient le plexus solaire. Et là, au bout milieu de sa poitrine, il y a une boule d'angoisse comme un feu ardent. <br />
<br />
Elle ouvre avec empressement la portière pour vomir un grand coup, puis se laisser choir contre le dossier du siège, à bout de force. Vannée. Elle vient d'affronter sa pire hantise, celle qui la réveille la nuit quand dans ses rêves toujours très fantaisistes surgit un cauchemar. Toujours le même: une horde de clients déferle dans le resto comme une vague qui la submerge. Et la vague l'écrase comme un moustique. </div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVWE1Mr_qx-_FRBLWLT7_zxol-NY-ayZ7HPmU85anGTVvd-GTJBVMOviIFWr41jH3IuHI-ySj2ubYty9yYBFa9fZaJJpilBhvnoxjw56STroWqc4GcM9bbGzSun89xPz9URoFTkEo8rLk_/s1600/vague.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVWE1Mr_qx-_FRBLWLT7_zxol-NY-ayZ7HPmU85anGTVvd-GTJBVMOviIFWr41jH3IuHI-ySj2ubYty9yYBFa9fZaJJpilBhvnoxjw56STroWqc4GcM9bbGzSun89xPz9URoFTkEo8rLk_/s320/vague.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Ce soir, elle se sent petite et indésirée comme ce moustique. "Je suis nulle, se reproche-t-elle, pas assez rapide, pourtant j'essaie, mais je me sens dépassée, incapable de remplir correctement mes tâches..."</div>
<div style="text-align: justify;">
Karine est loin d'être nulle. C'est une jeune femme, vive, brillante, enjouée. Confrontée à des situations de stress, elle perd sa contenance, rapetisse à vue d'oeil. Quitter cet emploi serait une sortie de secours très alléchante. Toutefois, cela ne règlerait rien. Le problème de fond resurgirait ailleurs, quand elle attirera de nouveau dans sa vie des situations qui la confronteront avec cette faiblesse.</div>
<div style="text-align: justify;">
Emportée par ses émotions, elle s'insurge d'abord contre son patron qui aurait dû prévoir une serveuse supplémentaire pour assurer le service. Puis, elle se ravise. Elle pense à une collègue qu'elle a déjà observé pédaler dans des situations aussi exigeantes sans fléchir, sans qu'elle se laisse engloutir par la vague, mais en allant à sa rencontre avec une montée d'adrénaline. "Je prends la vague de plein front se dit Karine, alors que ma collègue s'amuse à la surfer, comme un défi. Notre attitude est complètement différente face à la même situation. Pourquoi est-ce que je mets les freins là ou d'autres poussent l'accélérateur? La peur?"</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais peur de quoi, de qui, d'elle-même?</div>
<div style="text-align: justify;">
Alors avec mon aide, on plonge dans ses émotions, derrière cette boule qui lui brûle les entrailles, pour dénicher l'origine de cette peur et la dégoupiller. Au cours de la séance, la peur se fait évasive, difficile à cerner. Et puis doucement, on arrive à l'isoler. Il y a d'abord une fragilité instillée par une vie antérieure. L'épisode me vient à l'esprit comme un bout de film: je vois Karine jeune fille, à l'embauche d'une famille assez aisée. Elle a beaucoup de tâches à accomplir. Un jour on lui demande d'aller chercher un fillette d'environ 3 ans dans un lieu public. Quelqu'un doit la déposer et Karine doit la récupérer. Absorbée par ses autres corvées, Karine oublie d'aller chercher l'enfant. Elle se précipite sur les lieux de longues heures plus tard après avoir, avec horreur, pris conscience de son étourderie. L'enfant est là, en boule sous un arbre, à bout de larmes, tremblotante. Cette petite gardera des stigmates de cet incident, elle commencera à bégayer et à se réveiller la nuit en proie à des cauchemars. Karine restera très affligée d'avoir blessé quelqu'un par sa négligence.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans cette vie-ci, les séquelles de cette mémoire alimentent sa difficulté à composer avec plusieurs éléments à la fois; par peur de commettre une faute, elle tente d'esquiver toute situation de stress et se réfugie souvent dans l'inaction et la paresse, pour se mettre à l'abri. </div>
<div style="text-align: justify;">
Mais il y a d'autres couches aussi, qui creusent encore plus cette fragilité. Une autre mémoire ressurgit; une situation difficile vécue dans sa petite enfance. À la naissance de son petit frère, Karine a deux ans. C'est une enfant extrêmement précoce, elle parle, bouge se comporte comme si elle avait 4 ans. Le bébé est plus apathique, comme une grosse poupée de chiffon, constamment collé sur sa mère, nullement pressé de se mettre en action. La maman décide d'inscrire Karine en garderie pour souffler un peu, au moins quelques après-midi par semaine, car la petite emportée par sa fougue enfantine papillonne constamment autour d'elle, sans lui accorder beaucoup de répit. </div>
<div style="text-align: justify;">
Karine réagit extrêmement mal à ce changement. Dès que sa mère la dépose à la garderie elle hurle de toute la force de ses poumons, comme si elle était martyrisée. Et le soir, elle s'accroche à sa mère, pour s'assurer qu'elle la ramène avec elle. Son passage à la garderie a duré une petite semaine parce que cette séparation était trop déchirante pour Karine et la maman. Malgré tout, le traumatisme vécu a laissé ses marques. Karine a ressenti son entrée à la garderie comme un abandon, mais surtout comme une punition d'être si agile et animée. Le bébé, mou et indolent, lui, restait avec maman. Une association se fait dans sa tête d'enfant: mieux vaut être lente et passive pour être aimé. Le trop plein d'activité, ou de vie, attire les foudres, les reproches ou les punitions. Et il nous prive de l'affection et de la présence de nos amours.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ces traumatismes, une fois délogés et nommés, ont été nettoyés dans les corps physique et énergétique de Karine, pour qu'ils n'entravent plus ses élans et n'altèrent plus sa confiance en ses capacités; pour qu'elle se laisse porter avec plus d'aisance par le mouvement de la vie...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
♥♥</div>
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<span class="Apple-style-span" style="font-size: 13px;">Source de la photo: Facebook, Les Merveilles de la Terre</span><br />
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<br />Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-71734414930102019972012-07-27T08:33:00.003-07:002012-08-01T18:33:52.148-07:00Zoom sur la naissance<div style="text-align: justify;">
Bonjour à tous </div>
<div style="text-align: justify;">
Me voici de retour après une longue absence. Les circonstances de ma vie m'ont incité à ce moment de pause et d'approfondissement. Il en résulte un recentrage de mes intérêts et l'ajout d'un volet à ma pratique. J'accompagne les mères, pères et enfants qui ont vécu un accouchement difficile. Les empreintes causées par des traumatismes de naissance laissent des séquelles importantes, voir fondamentales. Ces blessures entravent les liens d'attachement entre parents et enfants, altèrent la personnalité de l'enfant en devenir. Or, ces stigmates peuvent être estompées et c'est précisément cette aide que je propose. Tant que nos pratiques médicales bousculeront le processus naturel des naissances, il y aura des maladresses à pacifier. Il y aura des mères, des pères et surtout des enfants à réconforter pour les aider à vivre mieux, plus allégés, plus en harmonie.</div>Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-19953197217989592752011-09-02T06:44:00.000-07:002012-07-27T09:25:33.532-07:00Une touche de couleur, un élan du coeur...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJP2QVcVm1mtrSKtPXhau0uBsOFrx4ktv7ZBPZtoJrx1rPoW6r7-ugdUVoOihyfTIF7aQcDs2pvA3dhbiFQw6xLSq-s-4rVXvnWpcxaIMyMqBBg0cuSVpzs-lxAlR6dpbEMjHcI5R1RdfD/s1600/Diapositive1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJP2QVcVm1mtrSKtPXhau0uBsOFrx4ktv7ZBPZtoJrx1rPoW6r7-ugdUVoOihyfTIF7aQcDs2pvA3dhbiFQw6xLSq-s-4rVXvnWpcxaIMyMqBBg0cuSVpzs-lxAlR6dpbEMjHcI5R1RdfD/s400/Diapositive1.jpg" width="300" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Voici la nouvelle page couverture de mon livre</div>
<div style="text-align: justify;">
Cette toile qui me représente a été réalisée par ma fille Helena. Une belle et jeune artiste dont je salue le talent, la sensibilité et la passion qui la porte vers l'exploration de son art. Cette oeuvre est mon cadeau d'anniveraire, un élégant coup de coeur exprimé à la pointe de ses pinceaux.<br />
<br />
Mon récit est présentement en ré-écriture, Je vous en donnerai des nouvelles éventuellement.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-53631907478210375672011-08-18T11:57:00.000-07:002012-08-07T05:59:06.606-07:00Le droit à l'erreur<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKZCfdbdfhG8Cj6IBI_U7-oZUD9g2vboP62qHiNKvdR2niZ-iTrhlcNNnNhcj0Nu7v6lHEgFeHj_ApaljNyiFbWoLEY4URa3_NC7PaJ9Exp-ccs4d3PT62XGA1th7Rf_9kX6TUAKSC-pK1/s1600/P1010597.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKZCfdbdfhG8Cj6IBI_U7-oZUD9g2vboP62qHiNKvdR2niZ-iTrhlcNNnNhcj0Nu7v6lHEgFeHj_ApaljNyiFbWoLEY4URa3_NC7PaJ9Exp-ccs4d3PT62XGA1th7Rf_9kX6TUAKSC-pK1/s200/P1010597.jpg" width="150" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Huile sur toile par Helena</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Noël approche, deux jours avant les retrouvailles en famille. Nous voici en pleins préparatifs du repas pour le réveillon. Cette année ma sœur dresse la table chez elle et ma mère s’affaire aux fourneaux. Elle a préparé ses fameux pâtés à la viande dont elle seule a le secret. Ce ne sont pas de traditionnelles tourtières farcies de bœuf, mais d’un savoureux mélange de poulet, porc et veau longuement mijotés. Nous raffolons tous de ce plat réservé pour la période des fêtes. Une recette du terroir, simple, mais réconfortante… <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Ce jour-là, je suis chez ma mère pour lui donner un coup de main à la cuisson des beignes. Je peux ainsi en chiper des tièdes et les enrober de sucre glace…Mmmm. Le téléphone sonne. C’est ma sœur au bout du fil.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Hello m’man? Je viens de jeter un coup d’œil sur les pâtés que papa m’a apportés ce matin. Je vois que tu as fait ta pâte à la farine de blé entier cette année, alors je voulais te féliciter, c’est beaucoup mieux, bravo!<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">La bouche pleine, j’observe le visage de ma mère prendre une moue de crispation. Elle marmonne un expédient du bout des lèvres et raccroche. Elle fulmine, piquée à vif. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-La p’tite bonjour!, elle me félicite parce que j’ai décidé de prendre la farine qu’elle m’a achetée l’autre jour. Avec ses fameux produits naturels, elle se pense plus fine que les autres. Comme si elle avait des leçons de cuisine à me donner!<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">L’as des pâtés à la viande. C’est ma mère. Plus personne n’en prépare des aussi bons depuis qu’elle nous a quitté, il y a plusieurs années. On en garde un goût de nostalgie. Ahhh ce lien émotif avec la nourriture. Il y a un p’tit quelque chose qui nous apaise de l’intérieur, nous tient par le ventre, nous ramène à des souvenirs, les plus heureux bien souvent. On y trouve une consolation. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Tenez, lorsque j’ai quitté mon Ex après vingt ans de vie commune, il a pris la place laissée vacante à la cuisine. Je pensais qu’il allait assurer la relève avec la même touche épicée. Un mélange de cuisine du monde à la fois épurée et pimentée. À ma grande stupéfaction, une fois seul, mon Ex a troqué le wok pour un vieux faitout et préparait des repas à la mode de sa mère. Les enfants boudaient ses plats. Il surchargeait leurs assiettes de pommes de terre et des légumes bouillis à grande eau, et de tranches de viande sautées à la poêle. Sel et poivre et c’est tout.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Pourquoi retournait-il aux patates bouillies alors que pendant vingt ans nous avions mangé tout autrement? Pendant notre vie commune, s’il devait cuisiner, il poursuivait sur l’ère du temps, au gré de nos découvertes. J’aurais moins titillé si sa mère avait été un cordon bleu (mais entre nous, sa cuisine était quelconque, mais chut!!!! Y’a pas de sujet plus explosif que la cuisine de la belle-mère, même une Ex-belle-mère…) D’instinct, mon Ex revenait vers une cuisine réconfort et se nourrissait de ses saveurs d’enfance pour combler le vide causé par mon départ…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Changer son alimentation dès que l’on met le pied hors du foyer ou reproduire les habitudes culinaires de sa mère revient au même, au lien que nous entretenons avec notre héritage familial. Sujet intéressant, un assemblage complexe… <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Aujourd’hui, mon amie Camille vient prendre le thé. Elle est justement en pleine réflexion sur l’influence de sa lignée. Elle tient une piste pour lui permettre de voir un peu plus clair dans ses résistances. Elle veut décortiquer une situation qui la déconcerte et dont elle n’arrive pas à trouver un sens logique. Ici, il n’est pas question de cuisine, mais de bureau. On change de contexte mais la question de fond demeure la même : l’influence cachée de nos parents sur nos comportements. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Camille travaille comme thérapeute en médecine alternative. Elle a un bureau, mais reçoit surtout à domicile, et sa clientèle décline. Elle pourrait aisément fermer ce local et réduire ses frais. Or, elle n’arrive pas à s’en départir même si elle l’utilise très peu depuis le départ de son associée, Michelle. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Je pense que je ne me suis pas remise du départ de Michelle. J’aime beaucoup ce bureau, son ambiance, mais il demeure vacant. Toute seule, je perds mon souffle, mon enthousiasme et je n’arrive pas à relancer ma pratique. J’ai besoin de travailler en collaboration, pas en solitaire. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Pourtant vous aviez des clientèles distinctes, vous partagiez seulement les lieux Michelle et toi?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Je sais, c’est irrationnel. Je ressens un vide, un malaise. J’ai beaucoup réfléchi à la question, j’ai épuré beaucoup de pistes, il en reste une importante reliée à mon père. Je suis très consciente que j’ai choisi une orientation non traditionnelle en réaction à ma propre famille. Mes parents étaient médecins tous les deux et j’ai choisi de me rebeller contre l’establishment, contre les valeurs familiales. J’ai opté pour un créneau beaucoup plus marginal, un choix qu’ils désapprouvaient. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Tu pensais donc être complètement affranchie de l’influence de tes parents.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Exact, un peu naïvement sans doute. Mais continue, c’est toujours plus facile pour les autres de voir nos travers.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Je connais déjà de larges pans de l’histoire de Camille, alors je l’aide à isoler des détails qui pourraient faire sens et amener un éclairage sur ses inconforts actuels. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Si je me souviens bien, ton père a cessé de pratiquer la médecine quand il a échoué ses examens pour devenir neurochirurgien. Il s’est en quelque sorte replié sur lui-même.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-En fait, il s’est retranché dans une roulotte à côté de la maison. Il s’isolait de tout le monde. Il ne voulait plus travailler. Il serait neurochirurgien ou rien. Tu peux t’imaginer combien cette situation était embarrassante, j’oserai même dire honteuse, incomprise et mal vue par la famille et bien entendu par la communauté. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Et toi, est-ce que tu étais en colère?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Non, je l’ai toujours protégé, j’essayais de le comprendre.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Soudainement, Camille voit le lien direct entre la vie en solitaire de son père, et sa difficulté à travailler seule, à s’isoler dans son bureau. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Ah mince!, je comprends maintenant. Je rejette le modèle paternel ! Et pourtant, je n’ai jamais eu la perception d’être en réaction contre lui, de le juger. J’ai passé ma vie à l’excuser, à le protéger car ma mère l’assommait de reproches. Je pensais que je l’aimais inconditionnellement, malgré ses faiblesses et son entêtement. Mais en fin de compte, je le jugeais moi aussi.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-En voulant protéger ton père, excuser son comportement, tu te donnais une position de supériorité. Mais tu ne lui accordais pas plus le droit de vivre sa vie, et de faire ses erreurs, que tous ceux qui le blâmaient ouvertement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Je ne l’avais jamais réalisé….<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Juger l’autre, surtout ses parents, sur leur façon d’être, de vivre, sur leurs valeurs ou comportements, c’est tisser des liens d’interdépendances. On pense se dégager de leur influence, on croit aller de l’avant de notre propre chef, mais on modèle nos comportements par réaction. Que se soit par la colère, la honte, le déni, on est constamment en mode comparaison. On veut être plus, ou mieux, ou complètement différent : ‘’Je réussirai mieux, je serai un meilleur parent, je ne serai jamais violent, j’aurais un meilleur emploi, je ne manquerai jamais d’argent….… Et la liste pourrait se dérouler sans fin. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Choisir de se fondre dans le même moule que ses parents, ou fuir à l’opposé, ou se croire au-dessus de ces considérations, peut importe l’option sélectionnée, on est en réaction. On demeure lié. On leur refuse le droit à l’erreur, de vivre leur vie en empruntant les sentiers qui leurs sont propres, même si cela nous déplait souverainement. Couper ce lien, remettre à l’autre l’entière liberté de ses choix, c’est se libérer totalement de résistances qui orientent et modèlent nos vies. Reprendre son pouvoir et redonner à l’autre le sien, briser ces liens d’interdépendance. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">- Camille, laisse-moi te raconter un bout de ma propre histoire. J’avais une relation tissée très serrée avec ma mère. Elle projetait beaucoup sa vie sur moi, comme sur un écran de cinéma. Je devais être la fille parfaite, celle qui allait réussir ce qu’elle n’avait pas accompli elle-même. J’ai joué longtemps à ce jeu, à l’aveuglette. Le jour où j’ai pris conscience de cette dynamique, et des dommages que cela me causait, j’ai voulu y mettre un terme. J’ai d’abord pris du recul, coupé les communications avec elle et un beau jour j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai appelé. Je voulais lui en parler. Je lui ai demandé si je pouvais passer la voir pour discuter. J’annonçais déjà que je ne voulais pas parler de la pluie et du beau temps mais d’un sujet délicat. Elle accepté de m’écouter. Je faisais cette démarche pour moi, mais avec une trouille immense. J’avais tellement peur de la blesser, de l’affaiblir, de la rendre malade. Je suis quand même allée jusqu’au bout.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Et puis?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Et puis….une fois chez elle, j’ai enfilée trois paires de gants blancs pour aborder la question sans la bousculer, sans l’accuser, sans utiliser le ‘’tu qui tue’’ du genre : ‘’tu m’as mis un fardeau sur les épaules, tu m’obliges à porter tes idéaux…’’ Pas du tout, j’ai simplement dit que je venais de constater que je vivais ses rêves par procuration et que je passais à côté de ma propre vie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Qu’est-ce qu’elle a répondu ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Tu ne le croiras pas, j’étais soufflée. Elle a simplement répondu : « Ah bon, c’est bien ma fille que tu le réalises. »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-C’est tout!<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-C’est tout… sur un ton complètement dégagé, comme si elle parlait de quelqu’un d’autre…!<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Autrement dit, c’est toi qui alimentait ce lien, cela te donnait l’illusion d’être supérieure, de mieux réussir. Tu la pensais faible alors qu’elle était parfaitement capable d’assumer ses choix, ses erreurs. Et comme tu endossais ce rôle de protectrice, elle se laissait prendre en charge, consciemment ou non. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Exactement, on trouve toujours quelqu’un pour s’immiscer dans nos failles.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Protéger l’autre c’est se donner du gallon. Voir les défaillances de l’autre et les accepter nous permet aussi d’admettre nos propres encoches. Un coup de vapeur pour libérer les tensions, celles que l’on se crée soi-même pour se bâtir une belle image…et y croire. Enlever le maquillage pour camoufler les imperfections. Il fallait que j’accorde à ma mère ce droit à l’erreur et que je me dissocie de sa vie. Admettre enfin que nous sommes complètement distincts de nos parents, sans les juger. Leur reprocher ce que l’on considère être des faiblesses, c’est se nuire à soi -même, poser des entraves importantes à son propre cheminement. On façonne nos vies, non pas selon nos vraies pulsions, mais en réponse à des émotions : la rivalité, la comparaison, le besoin de se sécuriser, de panser ses insécurités…. On se construit ainsi d’énormes résistances, et nos choix en sont le reflet.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Comme moi, relance Camille, avec mon orientation professionnelle, ma rébellion. Mais je n’arrivais pas à percevoir les blocages plus inconscients… ma difficulté à travailler seule. Et bon sang, c’est important! J’en réalise les répercussions… un frein au développement de ma pratique. Bon sang…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Redonner à l’autre le droit total et absolu à l’erreur, c’est couper ce lien d’interdépendance, se libérer d’une attache et en libérer l’autre. Nos enfants sont souvent les plus durs à notre endroit, les plus intransigeants. Comme nous envers nos parents. Un enchaînement de servitudes émotives. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Chacun a le droit de conduire sa vie comme bon lui semble, à haute vitesse, à petit pas ou en se lançant avec désinvolture dans le décor. Le droit d’être téméraire, flanc-mou, visionnaire, loser…parfait dans leur imperfection. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Penses-tu que je devrais appeler mon père pour lui en parler? demande Camille, songeuse.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">-Comme tu le sens, mais tu peux aussi simplement régler ça avec toi-même. En prendre conscience, c’est déjà donner un grand coup de cisaille dans tes chaînes, lever tes restrictions … <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Après le départ de Camille, j’ouvre mon carnet de recettes rouge et jaune, celui que je garde précieusement depuis que j’ai 12 ans. Je trouve la recette de beigne de maman retranscrite avec ma graphologie enfantine et parsemée des taches de graisse. Le sceau d’une recette éprouvée! Je prépare ma pâte et la laisse reposer au frigo. Il me faut des sacs d’épicerie en papier brun pour égoutter les beignes. Avec nos sacs écolo en fibres recyclées, voilà nos traditions culinaires bousculées. Je fini par dénicher dans mes vestiges un lot de sacs en papier pour en tapisser la table de la cuisine et je roule la pâte, la découpe avec un emporte-pièce et débute la cuisson. J’étale mes beignes dodus et bien dorés, puis les laisse à peine tiédir. Je m’empresse de prendre un petit sac en papier brun, de le remplir de sucre glace et d’y tremper mon premier beigne. Je secoue le sac. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;">Je vais dehors, m’accouder à la balustrade de la terrasse, la tête dans les étoiles pour saluer ma cuisinière préférée, si parfaite dans ses imperfections. Je croque dans mon beigne, j’ai du sucre tout autour de la bouche et je m’essuie avec le revers de ma manche… merci maman!<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><br />
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<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><br />
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<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 10pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 21px;"><span style="font-family: Calibri;"><span class="Apple-style-span" style="color: #b45f06;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white;">Note de l'auteur: Si vous avez apprécié cette chronique, partagez le lien avec vos contacts. C'est pour ça que j'écris, pour partager....</span></span></span></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 10pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
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<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-801165382064708724.post-72462917730883976502011-08-13T10:57:00.000-07:002012-08-07T06:09:10.765-07:00Mutinerie à bord: prendre la gouverne de ses émotions<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"></span> <br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcuR-01KXEx7qIsJaFfSJErCqYNzb-5Ts3QqaS7fLc2fkTTJAAou6cwrb9XbClpAh54fvJyJ4c37Ex9H3ZnypK2O16kWD0EnG6PidpG_eSBmpNKvBsAsm8u1GDv7fCyAvAbOuJ_m5Bim_K/s1600/P1010642.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcuR-01KXEx7qIsJaFfSJErCqYNzb-5Ts3QqaS7fLc2fkTTJAAou6cwrb9XbClpAh54fvJyJ4c37Ex9H3ZnypK2O16kWD0EnG6PidpG_eSBmpNKvBsAsm8u1GDv7fCyAvAbOuJ_m5Bim_K/s200/P1010642.jpg" width="152" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Huile sur toile par Helena</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Samedi midi, les ados se lèvent à tour de rôle, se précipitent dans le frigo pour apaiser leur appétit vorace. Une fois le deux litres de Tropicana et le pain entier engloutis, ils se bousculent devant l’ordinateur pour aller sur facebook. Ils auraient peut-être raté une publication importante depuis leur dernière vérification avant d’aller au lit tard hier soir. Je leur demande de ramasser leur chambre et de nettoyer le sous-sol, car il y a de la visite en soirée. Je crois déceler un grognement sourd en guise de réponse. Cela n’augure rien de bon. Deux heures plus tard, un intermède suffisant pour leur permettre d’émerger de leur léthargie et de se mettre en action, le sous-sol demeure en désordre. Les assiettes sales n’ont pas trouvé le chemin du lave-vaisselle et les vêtements informes, en tas sur le sol, celui de la laveuse ou à tout le moins du panier à linge. J’ai la moutarde qui me monte au nez, un désagréable sentiment d’être ignorée, non respectée dans mes exigences minimales. N’avions-nous pas pris entente pour une contribution commune à l’entretien des lieux? Je ne suis pas d’humeur à jouer à la mère ‘’cool’’ aujourd’hui. Je sens que je vais laisser mon ‘’parent inadéquat’’ passer à l’offensive pour rappeler à ma progéniture ramollie et boutonneuse que je ne suis pas la boniche de service et que j’exige de la considération sous mon toit. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Le visage crispé, le regard venimeux, j’ouvre la bouche et ….la referme. Je me rattrape au dernier moment, l’index pointé en direction de mon ingrate marmaille. J’ouvre la bouche à nouveau et lance d’un ton courroucé : ‘’J’ai envie de m’énerver et même de vous arracher la tête, mais cette émotion m’appartient, je ne veux pas la décharger sur vous. Je vais dans ma chambre pour régler ça avec moi-même. NE VENEZ PAS ME DÉRANGER…SOUS AUCUN PRETEXTE. ’’ Et je tourne les talons. Le ton ne laisse place à aucune réplique. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Les ados redressent la tête. Ils sont sans voix. Ils avaient déjà commencé à faire le dos rond pour se blinder contre la crise imminente, une soufflante, celle qui décoiffe même un look sculpté au gel extraferme.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Cette volte-face les déstabilise. Ils avaient vaguement remarqué quelques récents changements dans mon comportement, un peu plus d’ouverture et de sourires. Un brin de folie, parfois. Ils en avaient même parlé, puis avaient décrété qu’après tout ce temps passé dans ma chambre à méditer, il fallait bien que j’allume sur quelque chose.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">À l’étage, étendue sur mon lit, je reste concentrée sur ma colère. Je plonge tout au fond de cette émotion pour aller au bout, en trouver la source. J’essaie de la définir. Je me sens dévalorisée, ridiculisée, utilisée comme si je n’avais aucune valeur à leurs yeux. Pourquoi suis-je si vexée ? Je sais que mon exaspération envers les enfants est démesurée. Quelqu’un d’autre en pareilles circonstances réagirait différemment, pourrait être impassible. Et c’est exactement ce que je recherche, devenir neutre, ne plus me laisser gouverner par mes émotions, comme si j’en étais l’esclave, complètement à leur merci. Je veux trouver mes failles et les colmater. Retrouver tout mon pouvoir.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;"> Je replonge dans ma colère. Si je réagis si vivement, c’est que je suis vulnérable. Il y a une fragilité chez moi qui vient d’être heurtée, et cela me ramène au sentiment d’être bafouée. D’où me vient cette fragilité ? J’ai assurément déjà vécu une situation similaire et j’en garde des séquelles. J’essaie de tirer sur le fil de mes souvenirs, comme si je feuilletais des albums photos pour trouver le cliché qui ferait sens. J’évoque des possibilités… sans succès, puis je fais le vide…en fait j’essaie. J’ai aussi cette impression que mes ados complotent contre moi pour me manipuler et cette idée est intolérable. Cette dernière pensée me ramène instantanément à un souvenir douloureux. J’ai trouvé! Tout mon corps est envahi par une secousse électrique comme si j’avais mis le doigt dans la prise de courant. Je sais que je viens de cerner la blessure à la source de ma colère.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Je me revois adolescente. Andrée, ma meilleure amie, habite à deux coins de rue de chez moi. Je vis pratiquement chez elle. Dans notre groupe d’amis, deux autres copines forment un duo d’inséparables, Maude et Anne-Sophie. Une scissure vient de se produire. Anne-Sophie, follement amoureuse de son premier petit ami, accorde moins de temps et de place dans sa vie à Maude. Délaissée, celle-ci cherche une nouvelle complice et vient se réfugier chez Andrée au moment où je suis absente pour quelques jours. Je reste à la maison pour m’occuper de ma mère. Je suis inquiète pour sa santé et je reste aux alentours; mais je refuse d’en parler. Je ne parle jamais de ma vie de famille, ce sujet est classé zone interdite. De toute façon, Andrée a l’habitude de mes courtes errances et ne s’en formalise jamais. Or, le jour où je reviens reprendre mes aises auprès d’Andrée, la place est prise. Maude me regarde avec un sourire moqueur. Elle m’attendait.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">-Où étais-tu, encore dans tes livres ?</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">-Euh non, j’étais occupée…c’est tout.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">-C’est ça, occupée… occupée à te rendre intelligente, madame l’intello qui sait toujours tout. T’as appris des nouveaux mots pour faire ta fraîche?!</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Les deux nouvelles comparses ricanent. Elles se paient ma tête avec méchanceté. Je ne comprends pas ce qui me vaut cette attaque mais je réalise trop bien que je viens d’être expulsée. Je viens de perdre ma gang et ma meilleure amie. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Je sens tout mon intérieur se liquéfier et brûler comme si je venais d’ingurgiter de l’acide. J’ai du mal à ne pas fondre en larmes. Je suis complètement désarmée. Et Maude s’acharne, elle piétine sans ménagement mon amour-propre et je suis incapable de me défendre. Je suis au sol, vaincue…un poignard planté dans le dos.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Je balbutie une excuse pour fuir la scène au plus vite. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">La mère d’Andrée, qui a assisté à mon éviction sans intervenir, hoche la tête de droite à gauche en soupirant.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Au lieu de me laisser filer, elle me rattrape au passage et me dit dans son jargon québécois : ‘’Va falloir que tu apprennes à te tenir debout ma p’tite, à dire les affaires, ça pas d’allure de te laisser manger la laine sur l'dos comme ça.’’ </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Je l’ai regardé sans rien dire, les sanglots dans la gorge et je suis partie. J’ai erré de longues heures dans les rues du village, la tête vide, les entrailles ravagées et l’estime de moi écorché vif. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">J’ai trouvé refuge dans les livres de ma bibliothèque pour le reste de l’été. À la rentrée scolaire, j’ai noué de nouvelles amitiés et continué ma route, les épaules un peu plus recourbées. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">J’avais enfoui cet épisode au fond de mes souvenirs, sans en avoir jamais parlé à qui que ce soit, et voilà que cette blessure vient d’être ravivée, en des circonstances complètement différentes. L’attitude de mes ados me ramène à cet affront, à ma valeur bafouée, à mon estime de moi lacéré.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Étendue sur mon lit, immergée dans ce souvenir, je sens ma colère s’atténuer. Mais cela ne me suffit pas. Je veux définitivement effacer l’empreinte de cette mémoire sur ma vie. Appuyer sur ‘’delete’’ comme on purge les encombrants de son ordinateur. J’ai la profonde conviction que si mon inconscient peut emmagasiner ces données et les réactiver à souhait, il peut aussi les expulser. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Je replonge au fond de moi. Je me visualise comme un circuit informatique et je neutralise cette mémoire, je l’évacue de chacune des particules de mon être, je la chasse de tous les recoins. Je fais le vide avec toute la puissance de ma volonté. Je crée un espace vacant. Et je le rempli à ras bord de lumière vive. Puis, je prends le temps, tout le temps nécessaire pour ressentir un profond soulagement. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Quelques instants plus tard, je sors de ma chambre, apaisée, allégée. Et tellement fière de moi. Me rattraper au vol et réparer cette blessure au lieu de me laisser emporter par la colère n’est pas un exercice facile. En général, on constate les dégâts après, rarement avant de les causer. Freiner ses émotions revient à stopper une vague qui nous emporte. On s’imagine à tort que nous suivons un mouvement lancé contre nous et malgré nous, alors que nous causons nous-mêmes ce remous.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Le drapeau blanc est levé. Fin des hostilités.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Je propose à mes ados une heure de corvée intensive sur fond musical. Quelque chose d’entrainant et d’intergénérationnel, comme les Beatles. L’effort sera récompensé par une petite gâterie, très chocolatée. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">Les ados se déhanchent au son de la musique en nettoyant le sous-sol et moi, j’enroule le tablier autour de mes hanches avec le goût d’ajouter une grosse dose de gratitude et d’amour dans ma recette. Surtout de la gratitude.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">J’ai encore du mal à croire que je peux, par moi –même, me soigner de mon passé. Et pourtant, je suis entrée dans ma chambre hargneuse et j’en ressors aérienne, sans avoir usé d’aucune substance chimique pour me calmer. Et j’ai épargné à mes enfants une autre décharge émotive. J’ai compris que leur attitude n’avait rien à voir avec un accroc à ma sacro-sainte autorité parentale, mais une réaction à mes propres vulnérabilités. Ils n’avaient aucune intention de saccager mon amour-propre à grand coup de running shoes. C’est leur prêter de mauvaises intentions, un réflexe si commun pour justifier nos humeurs. Une attitude défensive pour protéger une zone de haute sensibilité. Une aberration, comme toute situation conflictuelle.</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">À la fin de cette mémorable journée, je mords à pleine bouche dans mon petit fondant au chocolat et je regarde, les yeux rieurs, mes ados se disputer le dernier gâteau : ‘’Ils sont trop bons m’man’’ </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">J’entends les accords de la pièce ‘’Imagine’’ de John Lennon. : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Imagine all the people, leaving life in peace….</i>Je pousse quelques notes avec ferveur, les ados me regardent horrifiés. Cette fois-ci, je reçois le discrédit sans m’offusquer. Je fausse atrocement, mais j’assume totalement ce travers. Un simple défaut de fabrication. <i style="mso-bidi-font-style: normal;"></i></span></span></div>
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<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;">À moins que…Mmmm , je pourrais peut-être me plaindre au fabricant…Allo p’pa ? </span></span><br />
<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;"><br />
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<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;"><br />
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<span style="font-size: 14pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Calibri;"><span class="Apple-style-span" style="color: #b45f06;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: white;">Note de l'auteur: Si vous avez apprécié cette chronique, partagez le lien avec vos contacts. C'est pour ça que j'écris, pour partager....</span></span></span></span></div>
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<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; tab-stops: 303.75pt; text-align: justify;">
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<br /></div>Madeleine Valléehttp://www.blogger.com/profile/16035444835798192465noreply@blogger.com1